Première journée de sensibilisation contre l'intimidation

Ce vendredi 23 novembre, la Ville de Saint-Bruno souligne la première journée de sensibilisation contre l’intimidation.
Aujourd’hui s’agit de la première édition de la Journée de sensibilisation contre l’intimidation que la Ville ait connue, en l’honneur de Simon Dufour; le jeune homme s’est enlevé la vie l’an dernier.
Cette journée a été proclamée par la conseillère municipale Louise Dion en février. Celle-ci souhaitait prévenir l’intimidation, le harcèlement et la violence, à la suite de la tragédie. « Ce drame-là m’a beaucoup touchée, je me suis dit qu’on pourrait faire quelque chose de solidaire à Saint-Bruno », confiait-elle au journal Les Versants après la proclamation.
Aucune action précise n’a été prévue à l’hôtel de ville. Louise Dion disait notamment qu’il était difficile pour une municipalité d’en faire davantage : « Comme ville, on ne peut pas nécessairement faire des actions concrètes, mais on peut au moins souligner ça et faire de la sensibilisation. »
Le maire Martin Murray a toutefois partagé quelques mots à propos de cette journée : « Il y a encore un gros travail à faire sur le plan de l’intimidation. Souvent, les jeunes sont le reflet de leurs parents, alors, commençons avec nous, les adultes, donnons le bon exemple et commençons par nous respecter quand nous intervenons avec les gens et sur les médias sociaux. Nous sommes tous responsables. »

« Commençons avec nous, les adultes, donnons le bon exemple et commençons par nous respecter. » – Martin Murray

Un an depuis le drame
Le 23 novembre, ça faisait un an jour pour jour que Simon Dufour, âgé de 15 ans, s’était enlevé la vie. Son décès a créé une onde de choc dans la société et dans les médias.
Sa famille, et plus particulièrement sa sœur Karine Dufour, a partagé plusieurs messages pour contrer l’intimidation et encourager la dénonciation de celle-ci.
Le rapport de la coroner Géhane Kamel sur le décès de Simon Dufour a été rendu le 20 octobre. Pendant longtemps, l’hypothèse était que Simon Dufour avait subit de l’intimidation au primaire et au secondaire, mais le coroner ne soutient pas cette cause : « Il a eu un suivi avec les professionnels de l’école secondaire qu’il fréquentait et les notes recueillies nous convainquent du soutien qu’il a reçu par le milieu scolaire. »
Le coroner croit plutôt que l’adolescent subissait de la détresse provenant du milieu familial. La famille Dufour n’était toutefois pas en accord avec les conclusions de la coroner et continue de croire que l’intimidation est ce qui a poussé Simon Dufour à commettre ce geste.
Besoin d’aide?
Si vous avez besoin d’aide, vous pouvez composer le numéro sans frais suivant afin de parler à quelqu’un : 1 866-APPELLE au Québec.