Le marché public d'hiver est lancé

Le marché public d’hiver a entamé sa quatrième saison ce samedi 3 novembre à l’Église unie à Saint-Bruno-de-Montarville.
À ne pas confondre avec les marchés de Noël qui vont se multiplier dans les prochaines semaines, le marché public d’hiver assurent une continuité des marchés d’été.
Jusqu’à il y a quatre ans, les consommateurs devaient faire leurs adieux à une grande partie des produits frais et locaux que l’on retrouve dans les marchés publics d’été de plusieurs municipalités.
« Quand tout se termine en octobre, les gens doivent aller à l’épicerie ou se déplacer chez les producteurs s’ils tiennent vraiment à leurs produits, expliquait Caroline Rodrigue, directrice d’Action pour un environnement sain (APES), au journal Les Versants
C’est pourquoi l’APES se donne comme mission à chaque année de permettre aux citoyens de continuer à encourager leurs producteurs locaux en basse saison en offrant un point de chute à Saint-Bruno. « Le marché n’est pas tant un événement en soi, c’est plutôt une manière d’assurer un lien entre les producteurs et les consommateurs à longueur d’année », ajoute-t-elle.
Il va sans dire que les marchés publics d’été sont de plus en plus populaires, à chaque année il y en a de nouveaux et il y a de plus en plus d’exposants. L’APES en organise même quatre à elle seule, soit à Boucherville, Brossard, Sainte-Julie et Varennes.
Toutefois les marchés d’hiver sont beaucoup moins nombreux, on en retrouve qu’à Saint-Bruno et à Chambly. L’APES tire une certaine fierté de cette exclusivité.
 L’importance d’encourager l’économie locale
Pour certains marchés, un producteur local signifie un producteur du Québec, mais le marché d’hiver de l’APES met de l’avant des producteurs qui viennent de 50 kilomètres à la ronde. « On n’offre pas juste des produits du Québec, mais bien les produits de l’environnement immédiat », décrit Caroline Rodrigue.
Toujours selon Mme Rodrigue, l’achalandage du marché public d’hiver est de plus en plus important d’année en année. « On compte beaucoup sur le bouche-à-oreille et ça fonctionne de plus en plus, ajoute-t-elle. L’achat local, c’est une valeur chez les Montarvillois, l’été c’est plus facile d’encourager cela, mais on espère que ça va continuer à augmenter en hiver. »
Il y aura un marché public d’hiver par mois jusqu’au mois de mai à l’exception de janvier, soit le 2 février, le 2 mars, le 6 avril et le 4 mai. La Féérie au Lac du village se tiendra en décembre à la place du marché public d’hiver.