Pour revenir sur les puces électroniques

Organibac

Un citoyen s’est dit inquiet d’apprendre que les Organibacs qui servent à récupérer les matières organiques contiennent une puce électronique. Lors de la Parole aux Grandbasilois, tenue à l’assemblée du 4 septembre, Robert Lapierre en a fait part aux élus.
« Je n’en reviens pas! Je suis tombé en bas de ma chaise quand j’ai appris ça! » s’est exprimé Robert Lapierre, en évoquant la présence de puces électroniques dans ces nouveaux conteneurs.
Plus tôt cet été, la Municipalité a fait savoir qu’environ 50 % des matières résiduelles se retrouvent dans les bacs bruns. Elle a pu partager cette information à la population après avoir compilé et analysé les données enregistrées des transpondeurs (puces électroniques) qui se trouvent dans les Organibacs.

« Est-ce 100 % sécuritaire? » – Robert Lapierre

« Nous laissons tous des traces derrière nous… Qui peut avoir accès à cette puce électronique et quelle est la traînée qu’elle laisse? », ajoute M. Lapierre.
Le Grandbasilois a tenu à rappeler aux membres du conseil municipal que le géant Google était actuellement poursuivi en justice pour le suivi abusif de données de géolocalisation. « Je veux m’assurer que mes données ne seront pas distribuées à des individus autres que les personnes concernées. Est-ce 100 % sécuritaire? Parce que moi, ça m’obsède! »
Ces transpondeurs permettent de relier les bacs bruns aux adresses où ils ont été distribués en septembre, octobre et novembre de l’année dernière. « Ces puces ne révèlent pas d’informations nominatrices, a précisé le directeur général de Saint-Basile-le-Grand, Jean-Marie Beaupré. Les données qu’elles compilent sont centralisées à la Ville. » Plus précisément à l’édifice Léon-Taillon, soit le garage municipal, situé au bout de Bella-Vista.
Pour répondre au citoyen, le maire de Saint-Basile-le-Grand, Yves Lessard, a aussi expliqué que les informations récoltées ne servaient qu’à connaître le tonnage des matières organiques récoltées ainsi que le n° du contenant brun. « Le tonnage global de la municipalité est ensuite envoyé au fournisseur. C’est tout. Il n’y a pas d’autres informations que celles-là. »
Les données ont révélé que depuis le début de la collecte, en janvier 2018, environ 1 000 contenants sont soulevés chaque semaine sur un total de 5 500 bacs distribués. Ce qui représente moins de 20 % de la population.

« Un grand espace vide »

M. Lapierre pratique la collecte des matières putrescibles depuis quelques mois. Or, il admet que c’est compliqué, remplir l’Organibac de 240 l. « On se retrouve avec un grand espace vide dans le bac », a-t-il raconté aux élus.
Jean-Marie Beaupré a rappelé que c’est la MRC de La Vallée-du-Richelieu qui avait fait ce choix. Mentionnons que Saint-Basile-le-Grand s’est jointe à la MRC avec 12 autres villes, dont Chambly et Carignan, afin d’être incluse dans l’ensemble des démarches pour la fourniture de bacs de collecte, incluant les services de distribution. « Je crois que la MRC a fait le choix du bac de 240 l pour une question d’ergonomie. Avec un bac plus petit, il aurait fallu se pencher pour le transporter », de mentionner Jean-Marie-Beaupré.

QUESTION AUX LECTEURS :

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