Pas à Marcel-Alary: la garderie sera finalement installée sur Rabastalière

C’est officiel: la garderie prévue au parc du Frère-Marcel-Alary sera installée sur un autre terrain dans la ville.

Cette décision met fin à une saga qui aura duré quelques mois et soulevé des passions à Saint-Bruno. Un regroupement – POUR la protection du parc Marcel-Alary – avait entre autres été créé pour tenter de défendre le parc et empêcher qu’une part du terrain soit utilisée pour y installer la garderie.

Désormais, la demande du regroupement a été respectée et la garderie devrait être installée sur le chemin de la Rabastalière Est, près du parc Rabastalière. Le propriétaire du terrain a contacté le journal Les Versants pour dire que le terrain n’est plus à vendre. « J’ai enlevé mes pancartes », a indiqué Joel Gagné. La solution de l’expropriation risque d’être celle qui sera mise de l’avant par l’administration.

Rabastalière Est

C’est à cet endroit que la garderie sera installée plutôt qu’au parc du Frère-Marcel-Alary

Le lot sera vendu à 500 000$ aux propriétaires de la garderie. Ainsi, s’il en coûte davantage à la Ville que cette somme, c’est Saint-Bruno qui devra payer la différence.

Si la situation s’est rendue au point de devoir développer une garderie dans un parc, c’est entre autres par manque d’espace pour bâtir. C’est aussi parce que le parc du Frère-Marcel-Alary lui appartient et comme il n’y a pas de nécessité de négocier avec un propriétaire privé pour faire une acquisition, l’option était simple.

Initialement accepté par les candidats

Pendant l’élection municipale 2021, les candidats à la mairie Ludovic Grisé Farand et Isabelle Bérubé avaient été approchés par le directeur général de Saint-Bruno pour signer la demande au gouvernement du Québec comme quoi l’une des garderies serait construite au parc du Frère-Marcel-Alary. Tous deux ont accepté cette idée.

Celui qui était à l’époque maire sortant, Martin Murray, indique pour sa part qu’il n’a pas vu le document, sûrement en raison des nombreux dossiers à terminer avant son départ de la mairie. Il a aussi souligné que comme le terrain appartenait à la Ville et qu’un projet avait déjà été refusé en 2009 pour ce terrain, son administration n’avait pas l’impression qu’un autre projet pourrait s’y présenter. « C’est peut-être une erreur, une certaine naïveté de notre part; on voit que des terrains que la Ville possède peuvent être transformés et c’est la même chose pour les autres parcs que la Ville possède, qui pourraient être modifiés pour accueillir tel autre équipement. »