Northvolt nous met à jour

Ce matin, le 3 avril 2024, l’entreprise suédoise Northvolt conviait les médias à une « séance d’information technique » et une conférence de presse. Six mois après son arrivée au Québec, il s’agissait d’un rendez-vous pour faire le bilan sur les démarches réalisées jusqu’à maintenant concernant l’implantation de l’usine à cellules de batteries à Saint-Basile-le-Grand et McMasterville. 

C’est l’équipe de direction de l’entreprise qui dévoilait le bilan des derniers mois lors de cette rencontre pour les médias. Des questions relevant de l’équipe de gestion de l’environnement et de la gestion de la communauté étaient aussi couvertes lors de ces présentations.

Paolo Cerruti, cofondateur de Northvolt et président-directeur général de Northvolt Amérique du Nord, s’est également adonné à une présentation faisant état des intérêts de Northvolt à développer un engagement pérenne avec le Québec.  

Sanction

Le 27 mars dernier, Northvolt recevait un avis de non-conformité du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) en raison d’un « débroussaillage accidentel » sur le site.

L’entreprise a profité du breffage technique pour revenir sur cet évènement et réitérer son souci de respecter les normes environnementales en collaboration avec le gouvernement du Québec et en proposant des mesures correctives.

BAPE

Pour la dernière phase du projet, l’entreprise confirmait que son usine de recyclage, nommée Revolt, serait soumise à l’analyse du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE). D’ici la fin de 2024, Northvolt sera en mesure de remettre les documents et informations qui seront nécessaires à cette étude. 

Northvolt revenait également sur la saga de la demande d’un BAPE pour la construction de ses premières infrastructures. Elle assurait qu’aucun passe-droit n’avait été demandé de la part de l’entreprise pour venir s’installer en Montérégie sans subir l’examen du BAPE. 

Circulation 

Lors de la présentation d’experts techniques de l’entreprise, il était dévoilé qu’une « augmentation temporaire » du transit de camions lourds était attendue dans le processus de construction du premier bloc d’assemblage de cellules. Au quotidien, ce serait le passage de jusqu’à 450 camions qu’anticipe Northvolt. 

L’équipe a d’ailleurs soulevé l’enjeu actuel de la route 223, mais considère que cette problématique sera presque complètement résolue avec l’accès temporaire prévu par la 116. 

2026

Le campus Northvolt québécois doit entrer en phase de production en 2026. Questionnée sur l’éventualité de devoir reporter cette échéance, notamment si les permis pour l’exploitation de l’eau de la rivière Richelieu ne sont pas délivrés dans les temps, l’entreprise demeure optimiste. Northvolt indique que des solutions temporaires sont prévues en guise de plan B pour ne pas avoir à retarder la mise en production de l’usine.