Moins de cas déclarés en 2018

Maladie de Lyme

En 2018, 86 cas de maladie de Lyme ont été décelés en Montérégie, ce qui représente une baisse par rapport aux chiffres de l’année dernière.
Dans le bilan 2018 émis par le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec concernant la maladie de Lyme, on peut remarquer une légère baisse du nombre de cas humains.
En date du 1er novembre, on en compte effectivement 86 en Montérégie, que la Direction publique considère comme étant la région le plus à risque, considérant sa proximité avec le Vermont, d’où vient originellement la maladie.
De ces cas, on estime qu’au moins 68 ont été contractés au Québec et dix en dehors de la province. Il s’agirait d’une légère baisse par rapport aux 102 cas ayant été retracés en Montérégie en 2017.

« La tique peut être active jusqu’en décembre. »  – Dr François Milord

En Estrie, la deuxième région où la population est le plus à risque, on compte 78 cas déclarés, dont 73 probablement contractés à l’intérieur du Québec.
Ces chiffres pourraient toutefois encore changer d’ici l’arrivée de l’hiver. « La tique peut être active jusqu’en décembre, informe le Dr François Milord, médecin-conseil à la Direction de santé publique de la Montérégie.
Une année d’alerte
La Direction de la santé publique de la Montérégie avait remarqué une hausse fulgurante des cas de maladie de Lyme en 2017. Les cas en Montérégie représentaient le tiers de ceux relevés au Québec.
Au début de l’été, l’organisme avait lancé une campagne de prévention majeure en rappelant aux citoyens d’emprunter les sentiers désherbés, de se protéger et de s’examiner après une activité extérieure.
La plupart des villes de Montérégie étaient considérées comme hautement à risque. Saint-Bruno-de-Montarville avait un degré de risque élevé et endémique, soit le niveau le plus grave, en raison notamment du Mont-Saint-Bruno.
On avait même identifié les secteurs à risque à l’aide de pancartes et rendu un antibiotique préventif accessible en pharmacie. La population et les professionnels de la santé avaient tous été mis sur un pied d’alerte.
Coïncidence ou efficacité de la campagne préventive, les cas ont réussi à baisser un peu en 2018 à ce jour. Le combat n’est toutefois pas fini puisqu’on estime encore que le nombre de tiques infectées est inquiétant.