Michel Picard réagit au budget

Le député fédéral de Montarville, Michel Picard, a accepté de commenter le dernier budget fédéral que son parti a présenté le mardi 19 mars.
Selon Michel Picard, ce budget est directement en lien avec la promesse du parti libéral de venir en aide à la classe moyenne. « Dans les derniers budgets, on a relancé l’économie avec beaucoup d’investissements, on a fait un boost en économie pour aider la classe moyenne, explique-t-il. Maintenant, en 2019, on accompagne les gens dans leur progrès pour qu’ils puissent maintenir cette santé financière. »
Le gouvernement libéral a annoncé un budget de 355,6 milliards de dollars avec plusieurs nouveaux programmes et l’injection de grosses sommes d’argent dans ceux existants. Toutefois, ces cadeaux sont attendus en vue des élections qui s’en viennent. « C’est sûr qu’on est en élections cette année. Je pense que c’est un budget électoral, mais pas électoraliste. »
Il précise : « C’est électoral dans le sens où on suit exactement les engagements de la plateforme depuis 2105, on suit notre promesse initiale d’il y a quatre ans, c’est-à-dire améliorer le sort de la classe moyenne. »

« Je pense que c’est un budget électoral, mais pas électoraliste. »
– Michel Picard

Cependant, ces investissements bonbons ferment la porte à l’équilibre budgétaire. En 2019-2020, le déficit sera de 19,8 millions. Pour Michel Picard, c’est une stratégie efficace : « Heureusement d’ailleurs qu’on a fait ça comme ça! Quand on donne un boost comme on l’a fait, on ne peut pas fermer les valves pour avoir un budget équilibré. En continuant d’injecter de l’argent dans notre économie, on augmente nos chances d’être capables de sortir de notre situation d’endettement plus rapidement et plus facilement, donc on n’a pas besoin de le faire tout de suite. Ça a été payant pendant trois ans, donc on continue. »

Les plus pour Montarville

Le député se montre satisfait de plusieurs mesures qui ont été mises sur pied pour la classe moyenne, qui représenterait 98,5 % de la circonscription de Montarville.
À commencer par l’incitatif d’achat pour une première propriété. Les futurs premiers propriétaires pourront partager les coûts d’achat d’une habitation avec la Société canadienne d’habitation et de logement de 5 à 10 %. « On va avoir un coup de main pour les premiers acheteurs avec une forme d’hypothèque partagée; c’est une stratégie par laquelle on va leur donner une chance sur leur paiement initial et ça sera remboursable seulement quand ils vont vendre leur maison, je pense que ça va faire des heureux dans Montarville. »
Michel Picard pense aussi aux aînés qui désirent continuer de travailler sans diminuer leur supplément de revenu garanti (SRG) : « Ça permet de régler ce problème-là, en permettant jusqu’à 15 000 $ de plus de revenu par emploi, mais c’est aussi une partie de la solution de la pénurie de main-d’œuvre. »
Le député insiste également sur l’aide aux municipalités aux prises avec des déficits d’infrastructures avec l’ajout de 2,2 milliards de dollars provenant de la taxe sur l’essence, dont 500 millions pour le Québec : « C’est carrément pour accélérer leurs processus d’investissements en infrastructures. Les villes de Montarville ont toutes leur part de projets, alors c’est un souffle extraordinaire pour les aider à revamper leur environnement. »
Au dire de Michel Picard, l’approche du gouvernement a été déterminante, que ce soit pour la santé financière des familles ou les villes.
Question aux lecteurs : Que pensez-vous du budget fédéral?