Lilou Gérard : combiner travail et études

Journées de la persévérance scolaire

D’après Lilou Gérard, les Journées de la persévérance scolaire prennent toute leur importance, surtout en ce moment, alors que les cas de décrochage s’accumulent en raison de la pandémie. L’adolescente de 16 ans est en 4e secondaire à l’école secondaire du Mont-Bruno.

« Les Journées de la persévérance scolaire permettent d’encourager les élèves qui ont des difficultés en classe et de donner un boost à d’autres pour continuer leurs études, mentionne Lilou Gérard. Personnellement, je n’ai pas de misère dans mes études; j’ai de la facilité à apprendre, je suis bien organisée et j’étudie souvent. Mais j’essaie d’encourager du mieux que je peux ceux qui éprouvent des difficultés. Pour mon frère, c’est plus compliqué à cause de la concentration. Je fais de mon mieux pour lui venir en aide. »

En plus de se concentrer sur ses études, Lilou Gérard accumule quelque 30 heures de travail par semaine avec deux emplois à Saint-Bruno-de-Montarville, son lieu de résidence.

« J’arrive à me rattraper lorsque je retourne en classe. » – Lilou Gérard

Pour elle, concilier les études et le travail n’est pas un problème. « Pas du tout! J’adore travailler! Ça me change les idées parce que l’école, une journée sur deux à la maison, c’est poche! » Elle dit ne pas comprendre comment les étudiants du cégep ont fait depuis l’année dernière pour suivre leur enseignement à distance. « Être toute seule devant l’écran pour nos cours en ligne avec personne à qui parler, c’est dur. Ça donne mal à la tête. Par chance, j’arrive à me rattraper lorsque je retourne en classe. »

Quand on lui demande si elle a déjà fait preuve de persévérance scolaire, Lilou confie qu’elle a des problèmes avec ses oreilles, un problème qui a été pris sur le tard. Lorsqu’elle entend, elle a l’impression d’être sous l’eau. « Plus jeune, j’entendais mal et je confondais les sons. Je devais utiliser un ordinateur pour m’aider, d’autant plus que j’avais des difficultés aussi en anglais. »

Pour pallier son obstacle à l’endroit de l’anglais, elle regarde des séries télévisées dans la langue de Shakespeare, et ce, même si ce n’est son activité préférée. Elle aime mieux passer son temps libre à pratiquer la boxe. Un sport qui l’a beaucoup aidée.

« Dans la situation actuelle, avec l’école alternée, en ligne et en présentiel un jour sur deux, tous les élèves font preuve de tant de persévérance!, plaide la directrice adjointe de 4e secondaire à Mont-Bruno, Geneviève Robitaille. Pas évident d’être en cours virtuel 4 périodes de 75 minutes, 2 ou 3 fois par semaine, seul à la maison… »

QUESTION AUX LECTEURS :

Que représentent les Journées de la persévérance scolaire pour vous?