L’école secondaire du Mont-Bruno commente le problème de délinquance

La direction de l’école secondaire du Mont-Bruno commente les récents événements survenus sur le territoire impliquant des jeunes. 

« Évidemment, nous sommes interpellés par ce type de situation que nous trouvons tous regrettable », admet le directeur de l’école secondaire du Mont-Bruno, Robert D’Aquila. 

Sur l’heure du dîner, les étudiants sortent du périmètre de l’école pour aller manger dans les restaurants de la ville. « Nous sommes conscients que les jeunes à l’heure du dîner peuvent quitter le terrain de l’école pour aller manger dans les restaurants avoisinants. [Mais] les attroupements n’ont pas lieu uniquement à l’heure du dîner et les journées de classe. Ils ont lieu généralement les soirs et les fins de semaine », confie Robert D’Aquila. 

Depuis quelque temps, des jeunes rassemblés prennent d’assaut des commerces en soirée pour faire du grabuge à l’intérieur. C’est arrivé à quelques reprises au centre-ville de Saint-Bruno-de-Montarville.

« Nous sommes interpellés par ce type de situation que nous trouvons tous regrettable. » – Robert D’Aquila

M. D’Aquila est conscient qu’il y a des cas de vandalisme, des vols et autres méfaits perpétrés à Saint-Bruno-de-Montarville depuis la pandémie. Il sait aussi pour les rassemblements délinquants survenus récemment. Quand on lui évoque le phénomène, il confirme. « En effet, et c’est le cas aussi à Boucherville, à Varennes et à Chambly, pour ne nommer que ces lieux. » Il y a deux semaines, une visioconférence a été organisée impliquant le Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL), le directeur général et deux élus municipaux de Saint-Bruno-de-Montarville. Le directeur d’école poursuit. « Il a été nommé l’augmentation des méfaits, [tels] les vols et le vandalisme, ainsi que le phénomène d’attroupement dans les parcs et les lieux publics », dit-il.

L’agent du SPAL Ghislain Vallières, en entrevue avec Les Versants, explique que le service de police est en campagne de sensibilisation dans les écoles secondaires afin de sensibiliser les jeunes au civisme. « La cohabitation, on y croit. L’incivilité, c’est non. On revoit entre autres c’est quoi, les règlements municipaux. Comment on utilise les lieux publics, que les gens se réapproprient avec le retour du beau temps et la fin de la pandémie. Les lieux publics, ce ne sont pas des lieux d’actes criminels », résume Ghislain Vallières.

Rappelons que le SPAL est intervenu à Saint-Bruno-de-Montarville, le 5 mai, pour disperser quelque 80 adolescents réunis dans la cour de l’école De Montarville. Un jeune a été arrêté pour voie de fait sur un agent du SPAL.

M. D’Aquila ignore si ces ados fréquentent l’école secondaire du Mont-Bruno ou s’ils arrivent de l’extérieur du territoire. « C’est difficile à dire. Il faut voir chaque délit cas par cas, en commençant par le moment où il a été commis. »

Quand on lui demande s’il a déjà constaté des arrestations ou des interventions policières de ses étudiants en lien avec ces actes, le directeur répond qu’il n’y a eu aucune arrestation à l’école à la suite d’un délit dans un lieu public voisin de l’établissement scolaire. « Nous n’avons pas été appelés à intervenir ou à soutenir une opération d’arrestation, même à l’extérieur du terrain de l’école. Cependant, nous avons convenu de collaborer avec le SPAL et les responsables de l’aréna Mickaël-Bilodeau afin de tenir une présentation auprès des jeunes dans l’agora de l’école et des interventions à l’aréna en novembre dernier », précise-t-il.

Cette action concertée entre les responsables de l’aréna, l’école secondaire et le service de police consistait en un kiosque de sensibilisation au vapotage et en la remise de contraventions en lien avec l’usage de tabac.