Le transport dans tous les discours

Le transport est un thème que les électeurs de la circonscription de Montarville regarderont de près. La congestion sur l’autoroute 30, le projet du Réseau express métropolitain (REM), la formation de la Coalition A-30, le Plan du transport en commun à l’horizon 2025 des villes de l’agglomération de Longueuil… Les villes et les électeurs seront attentifs aux propositions des partis dans la circonscription de Montarville.
Il y a quatre ans, le transport en commun était oublié des débats et des promesses électorales. Pour la prochaine élection, c’est devenu un thème majeur.
Les discussions entourant la mise en place du chantier du REM ont permis bien avant la campagne électorale de parler du sujet. Très rapidement, le Parti québécois s’est opposé à la vision d’un Réseau express métropolitain pour lui préférer un « Grand déblocage ». Pour le PQ et M. Michelin, il est préférable de ne pas poursuivre le projet en dehors de l’île de Montréal et de le remplacer, sur la Rive-Sud, par un réseau de tramways, bus, trains.
La vision de la CAQest diamétralement opposée. Très vite, après l’annonce du PQ,la Coalition Avenir Québec annonçait son intention de non seulement maintenir le tracé du REM, mais en plus de le prolonger jusqu’à Chambly et Boucherville.
Le PLQ n’est pas resté insensible au prolongement du REM surtout du côté de la Rive-Nord, mais n’a pas fait de promesse en tant que telle.
Québec solidaire espère motiver les usagers du transport en commun à l’utiliser en diminuant de moitié le prix du transport partout dans la province.
Les besoins
Les villes de l’agglomération de Longueuil se sont fait entendre à trois jours du lancement de la campagne électorale afin de définir un Plan de transport pour les prochaines années dans l’agglomération. La Rive-Sud roule avec le même dispositif de transport en commun depuis près de 50 ans. L’entente des cinq municipalités montre la motivation de chacune de ne pas laisser passer le train quant à la mise en place d’un réseau de transport en commun efficace dans leur ville.
C’est sous la baguette de la Chambre de commerce et d’industrie de la Rive-Sud que la Coalition A-30 a vu le jour. L’organisme, qui rassemble toutes les municipalités concernées par les difficultés de circulation sur l’autoroute, demande de favoriser sur cet axe le transport collectif, le transport de marchandises, le covoiturage et la circulation de transit. La Coalition A-30 désire un élargissement de l’autoroute pour favoriser le transport des personnes et des marchandises.
Saint-Bruno-de-Montarville, au carrefour de l’autoroute 30 et de l’autoroute 20, ou encore qui voit la route 116 couper la municipalité en deux, est très sensible à la problématique des transports.
Le Réseau de transport de Longueuil (RTL) propose un service d’autobus qui ne relie pas les municipalités de l’agglomération entre elles et encore moins avec les villes extérieures. Entre autres, Saint-Bruno est séparé de 12 km en voiture de Boucherville. Avec le RTL, pour le même trajet en partant de Saint-Bruno, il est nécessaire de faire près de 19 km en autobus jusqu’au terminus de Longueuil et faire de nouveau un 12 km avec un autre autobus pour aller à Boucherville.