Le SPAL fait connaître ses orientations stratégiques

Un texte de Daniel Hart et Oriane Wion

C’est le chef du SPAL, Denis Desroches lui-même, qui a présenté le plan, accompagné de quatre de ses officiers supérieurs.

Le plan vise essentiellement à aider les citoyens à avoir un accès plus facile aux services de la police avec des améliorations qui seront apportées au cours des trois prochaines années. Afin de parvenir à cet objectif, le Service de sécurité publique compte mettre en place de nouveaux moyens comme la prise de rapports d’événements par téléphone, une méthode utilisée depuis un an, ou par Internet dans les cas de délits mineurs dans lesquels il n’y a pas de notion de risques ni de suspect. Il s’agit en somme de faciliter la prise d’informations sans avoir à déplacer les agents.

Par ailleurs, la Direction de la police a l’intention d’impliquer des citoyens bénévoles dans des activités de prévention en lien avec la sécurité publique. La présence de ces bénévoles se ferait remarquer dans des activités publiques comme la fête nationale ou des fêtes de quartier occasionnelles. « Cette formule est très populaire dans les villes américaines; elle vise à impliquer surtout de jeunes retraités », explique Denis Desroches.

Sur le plan des communications, la police 2.0 se mettra au diapason des médias sociaux; une nouvelle plateforme sera développée cette année et sa mise en application se fera dès l’an prochain.

Les inquiétudes des Montarvillois

Lors de la rencontre, les six Montarvillois présents ont sauté sur l’occasion pour porter plusieurs situations à l’attention des policiers afin que leur service et leur relation avec les citoyens s’améliorent. Il a été, entre autres, question de vitesse dans certaines rues, de policiers appliquant des règlements avec un peu trop de rigidité.

Le stationnement à la gare de train a également été soulevé par Jacinthe Morin, qui demandait à ce qu’une attention particulière soit portée à la sécurité de cet endroit. « Mon véhicule y a été volé. Lorsque j’ai rapporté le vol, les policiers m’ont mentionné que c’était le deuxième véhicule à y être volé au cours de la même journée. Durant le jour, il n’y a aucune surveillance et les voleurs ont beau jeu ». Étant donné que le terrain est la propriété de l’Agence métropolitaine de transport (AMT),  M. Desroches a alors suggéré que les élus fassent des démarches auprès de l’institution pour augmenter la sécurité.

Les conseillers Michaël O’Dowd et André Besner, présents ce soir-là, ont dès lors écrit à la mairesse de l’agglomération, Caroline St-Hilaire, qui siège au conseil d’administration de l’AMT, pour résoudre cette situation.

Pour des raisons de conflits d’horaire, le maire et responsable de la sécurité civile à Saint-Bruno, Martin Murray, n’a pu se présenter à la rencontre. Il lui est donc impossible de la commenter. Jean Larose, directeur du développement urbain, représentait la direction générale. Rappelons que le Service de police coûte 9 millions de dollars aux Montarvillois, selon l’analyse de la charge des quotes-parts dans les prévisions budgétaires 2014.