Le secteur agroalimentaire va faire sa part

Le Conseil régional de l’environnement (CRE) Montérégie a lancé le projet Symbiose agroalimentaire de la Montérégie le 30 mai dernier.

À l’heure où plusieurs municipalités doivent se conformer aux nouvelles attentes du gouvernement provincial à propos de la gestion des déchets et implantent la collecte des matières résiduelles organiques, le milieu agroalimentaire se prête également à un exercice en vue d’améliorer son empreinte écologique.

Mis sur pied après plusieurs efforts provenant de divers acteurs du milieu économique et territorial de la région, un nouveau projet à saveur écoresponsable s’adresse aux entreprises de la filière agroalimentaire de la Montérégie.

Dans le cadre de Symbiose agroalimentaire Montérégie, les organisations de cette filière se feront proposer un accompagnement dans divers champs de compétence, tels que la caractérisation des ressources, la synthèse des offres et demandes de ressources, l’identification de synergies potentielles et la mise en relation avec de futurs partenaires d’affaires.

Selon le CRE Montérégie, ce projet aura de nombreuses retombées potentielles : « La mise en place de la symbiose permettra d’améliorer la performance économique, environnementale et sociale des entreprises de la région en établissant un réseau dynamique d’échanges. »

« Ce projet d’économie circulaire vise à offrir des solutions concrètes aux acteurs économiques prêts à s’engager sur la voie du développement durable. »

– Andréanne Paris

« Ce projet d’économie circulaire vise à d’offrir des solutions concrètes aux acteurs économiques prêts à s’engager sur la voie du développement durable. En portant un regard différent sur nos matières résiduelles, services et espaces, on s’assure d’une meilleure optimisation de nos ressources et ainsi de faire des gains tant économiques, environnementaux que sociaux », affirme Andréanne Paris, directrice générale du CRE Montérégie.

L’organisme y voit comme avantages pour les entreprises la réduction du coût d’élimination des déchets, l’amélioration de la performance environnementale, des économies d’échelle par la gestion commune de matières générées par plusieurs entreprises, etc.

La valeur estimée de ce projet d’envergure est de 270 000 $ sur deux ans, des fonds issus de divers soutiens financiers provenant notamment du Fonds d’appui au rayonnement des régions, de Développement économique de l’agglomération de Longueuil, etc.

« Représentant plus de 200 entreprises et plus de 8 000 emplois, l’agroalimentaire est sans conteste un secteur d’importance dans l’agglomération de Longueuil. En encourageant nos entreprises à se développer durablement, voire à identifier de nouveaux marchés ou de nouvelles occasions d’affaires, la symbiose a le potentiel d’optimiser la force et la compétitivité de ce secteur », de souligner Julie Ethier, directrice générale de Développement économique de l’agglomération de Longueuil.

De nouvelles entreprises complémentaires pourraient également se greffer au tissu actuel pour bonifier les filières existantes.

Question aux lecteurs : Les entreprises en font-elles assez pour l’environnement?