Le rang des Vingt réouvert

Le rang des Vingt, à Saint-Basile-le-Grand, a été réouvert après avoir été fermé à la circulation hier matin. L’eau s’y était accumulée sur la chaussée et les terrains résidentiels. 

« Chaque fois qu’une voiture passe sur ce tronçon du rang des Vingt, les vagues que ça fait inondent une maison », explique un employé de la Ville stationné au coin du rang des Vingt et de la rue de la Montagne. 

C’est un copier-coller de la fin de semaine de l’Action de grâces. Du moins pour le rang des Vingt.

La résidence qui est inondée est celle de Geneviève Paradis. C’est cette même propriétaire qui s’était retrouvée au sous-sol les deux pieds dans l’eau, les 7 et 8 octobre. Il s’agirait de la seule maison inondée à cet endroit. « Je suis encore inondée », mentionne Geneviève Paradis. 

Puisque le premier dégât d’eau n’est pas encore réglé avec son assureur, Mme Paradis ne peut pas déclarer ce nouvel impair. Elle a atteint la limite accordée. « Je capote! Il faut penser à une solution au plus vite car je ne veux pas stresser à chaque pluie! C’est hyper stressant! Je ne peux pas croire que rien ne sera fait », témoigne-t-elle.

Selon celle qui est enseignante au primaire, dame Nature n’a pas fini « de nous faire de telles surprises ».

Plus tôt ce matin, la Ville de Saint-Basile-le-Grand a fermé le rang des Vingt entre de la Montagne et la rue Therrien, à Saint-Mathieu-de-Beloeil. Une décision prise en raison des fortes pluies reçues au cours des dernières heures. La circulation automobile n’y est pas accessible.    

Des employés de Saint-Basile-le-Grand parcourent les rues de la ville pour constater les dégâts. D’autres travailleurs s’affairaient aussi au bout de la rue Alvares. En octobre dernier, c’est une autre artère que dame Nature n’avait pas épargnée.

Sur le terrain, le journal Les Versants a aussi constaté des accumulations d’eau sur les rues de la Berline, de la Carriole et de la Calèche. La rue Principale, derrière les concessionnaires, n’a pas été épargnée non plus. Les fossés débordent, les champs sont inondés, une partie de la piste cyclable est sous l’eau et les terrains baignent dans l’eau. L’eau, par contre, n’a pas atteint l’asphalte de la rue.