Le MTQ et Hydro-Québec admettent les répercussions

Travaux sur la route 116

Le ministère des Transports et Hydro-Québec reconnaissent que les travaux effectués actuellement sur la route 116, à hauteur de Saint-Basile-le-Grand, ennuient les automobilistes. Néanmoins, pour une question de sécurité, l’entrave demeurera jusqu’à la fin des travaux, prévue en octobre.

Les travaux réalisés par Hydro-Québec aux abords de la route 116 depuis le 10 août forcent la fermeture d’une voie sur deux. Un cauchemar pour certains automobilistes qui doivent emprunter cette artère de juridiction provinciale. « Oui, évidemment, on sait très bien qu’il y a un petit problème de congestion lié à ces travaux d’Hydro-Québec, reconnaît le conseiller en communications du ministère des Transports (MTQ), Benoît Lachance. Par contre, les automobilistes devront prendre leur mal en patience; on n’a pas le choix d’entraver une voie sur deux. »

« Le MTQ reconnaît qu’il y a des répercussions sur la circulation, mais jusqu’à la fin des travaux, en octobre, une voie sur deux sera retranchée. » -Benoit Lachance

En entrevue avec Les Versants, M. Lachance explique pourquoi l’une des voies de la route 116, à Saint-Basile-le-Grand, est actuellement fermée. Il y a en fait deux raisons. « Les employés d’Hydro qui travaillent sur place ont besoin d’une zone tampon pour leur propre sécurité et pour opérer de la machinerie. L’autre raison, c’est qu’on parle ici d’un puits d’accès au réseau souterrain dans lequel les câbles souterrains demeurent alimentés tout au long des travaux. Il y a de l’électricité qui circule, un certain voltage. Des mesures de précaution doivent être prises », mentionne Benoit Lachance. Il poursuit : « Le MTQ reconnaît qu’il y a des répercussions sur la circulation, mais jusqu’à la fin des travaux, en octobre, une voie sur deux sera retranchée. »

Questionnée par le journal, Hydro-Québec évoque sensiblement les mêmes raisons pour expliquer la fermeture d’une voie complète. « Hydro-Québec est désolée des inconvénients, mais c’est une question de sécurité qui nous force à faire ces entraves. La largeur du chantier ne peut pas être réduite parce qu’une zone de sécurité est nécessaire pour nos travailleurs et le public », répond le conseiller relations avec le milieu pour la Montérégie/Estrie chez Hydro-Québec, Philippe Cyr. Celui-ci rappelle que le puits d’accès est un « trou profond dans lequel des éléments sont toujours électrifiés ».

Quand on évoque la possibilité de produire les travaux de nuit, Hydro-Québec et le MTQ avancent qu’une telle opération n’aurait pas garanti le démantèlement du chantier de jour et la mobilisation des entraves de nuit. Philippe Cyr précise : « Nous avons regarder cette avenue. Mais ce sont des travaux qui nécessitent de la machinerie et donc, font du bruit. Un irritant pour les résidants de la montée Robert, située à moins de 60 mètres du site. Aussi, les entraves auraient été maintenues aussi dans la journée, toujours pour une question de sécurité par rapport au trou et à l’électricité. Donc, des travaux de nuit n’auraient pas amélioré la situation. »

Le représentant d’Hydro-Québec termine ainsi : « Ce n’est pas de gaieté de cœur qu’Hydro ferme une rue. Tous les efforts sont déployés pour que les travaux avancent le plus rapidement possible afin de réduire les inconvénients auprès des citoyens. »