Le CLSC de Saint-Bruno souffle 25 bougies

Il y a aujourd’hui 25 ans, Saint-Bruno inaugurait son CSLC, fruit d’une bataille administrative qui sert encore aujourd’hui aux Montarvillois.

« Ce qu’on désirait avoir, c’est un point de service pour desservir la population de Saint-Bruno et de Saint-Basile. Chaque fois qu’on avait un prélèvement sanguin à faire, par exemple, il fallait se rendre à Beloeil », se rappelle Denise Martel, à l’époque présidente du conseil d’administration du centre local de services communautaires (CLSC) de La Vallée des Patriotes.

« On a travaillé fort pour aller chercher ce point de service », a ajouté en entrevue aux Versants celle qui était à l’époque bénévole, tout comme les autres membres du conseil d’administration.

L’obtention de ce point de service, inauguré en janvier 1995, a notamment été rendue possible grâce aux négociations avec la députée de Chambly, Lucienne Robillard. Mme Robillard a occupé la tête de plusieurs ministères importants dans les années précédant l’inauguration du point de service (dont le ministère de la Santé), ce qui n’a certainement pas nui à la concrétisation du projet. À l’époque, la circonscription de Chambly incluait Saint-Bruno-de-Montarville.

« Avec le travail et les démarches qu’on a faits auprès de notre député et du Ministère, on a réussi à obtenir ce point de service là. Je vous dirais que ç’a été une fierté », a raconté Mme Martel

Trouver un local

La concrétisation du projet s’est cependant compliquée lorsqu’est venu le temps de trouver un lieu pour établir le CLSC, qui devait absolument être au centre-ville, d’insister Mme Martel. La Ville de Saint-Bruno a d’abord laissé entendre que le centre communautaire pourrait abriter le nouveau point de service, avant de se raviser.

« À ce moment-là, les villes de Saint-Bruno et de Saint-Basile n’ont rien fait pour nous aider », a déploré Mme Martel, qui craignait de perdre les crédits budgétaires octroyés par le gouvernement du Québec en raison des délais. Ce sont finalement des promoteurs immobiliers, au fait de la recherche de local par le conseil d’administration, qui ont contacté ce dernier avec une proposition. « Pour nous autres, ça devenait intéressant », a expliqué Mme Martel.

Le CLSC a en fin de compte élu domicile au 50, chemin De La Rabastalière Est, dans un immeuble qui venait tout juste d’être construit. Le CLSC est encore aujourd’hui locataire de ce bâtiment.

La députée péquiste nouvellement élue Louise Beaudoin, également ministre des Affaires intergouvernementales canadiennes, a procédé à l’inauguration du point de service, à la fin du mois de janvier 1995.