Le 45 anniversaire après 46 ans d’existence

Le Club de l’âge d’or a vu le jour officiellement il y a 45 ans à Saint-Bruno-de-Montarville. En 1972, il obtenait des mains du notaire à l’époque, George Brossard, la charte du club, signée de son premier président Paul-Émile Manseau.
En fait, le club pourrait célébrer aujourd’hui ses 46 ans. Un an avant l’inscription du Club, le mandat avait été donné à Appoline Beaulac, présidente du Cercle de Fermières (la plus ancienne association de Saint-Bruno-de-Montarville, fondée en 1938) de former un groupe pour les aînés. Rapidement, le rassemblement comptait une cinquantaine de personnes et le Club pouvait se former.
« Dans les cinq premières années, le Club a comptait plus de 200 membres. Depuis, il y a eu une évolution constante et il compte aujourd’hui 693 membres », explique la présidente actuelle, Diane Aubin.
La mission du Club de l’âge d’or de Saint-Bruno-de-Montarville n’a pas changé depuis sa constitution il y a 45 ans. « Les buts et objectifs de ce Club sont d’unir et grouper des gens d’âge avancé afin de promouvoir des sentiments d’amitié, de gaaieté, de bonne camaraderie dans le but de restreindre toute solitude. Placer à la disposition de ses membres l’assistance nécessaire à développer des activités éducatives, religieuses et récréatives destinées à la conservation d’un meilleur équilibre physique et social chez les personnes âgées de notre localité », peut-on lire dans le document original signé de la main de M. Brossard.

« Dans les cinq premières années, le Club a comptait plus de 200 membres. » – Diane Aubin

L’histoire du lieu de rencontre

Ce n’est qu’en 1984, 12 ans après, avec l’aide du Club Richelieu, que le Club de l’âge d’or déménage dans sa résidence actuelle.
« Le Club a commencé par loger au Vieux Presbytère, puis dans le sous-sol d’une maison qui était située à l’emplacement de la Caisse Desjardins aujourd’hui », précise Mme Aubin.
C’est cette même maison qui abrite le Club depuis, mais pas au même emplacement. Il est possible de lire devant la maison Richelieu, située en face du lac du Village, une plaque racontant son histoire. C’est ainsi qu’on y apprend que plusieurs personnes y défilent pendant plus de cinq décennies. Lorsque le notaire Champeau est secrétaire-trésorier de la municipalité, quelques séances du conseil municipal sont tenues dans la maison, qui sert aussi de bureau de la municipalité ouvert tous les lundis et les samedis, entre 9 heures du matin et 4 heures de l’après-midi.
L’endroit a été une étude de notaire, une résidence secondaire, un bureau de médecin, une clinique vétérinaire, des bureaux municipaux. En 1978, la Caisse Populaire devient propriétaire de la bâtisse, avec comme projet de la démolir afin de construire un immeuble plus compatible à ses besoins. Après une pression citoyenne pour préserver cette maison plus que centenaire, la Ville l’achète et la transporte sur son emplacement actuel. En 1985, la Fondation Richelieu accepte de payer les dépenses courantes au profit des aînés. Ainsi, le Club de l’âge d’or de Saint-Bruno occupe depuis les lieux pour y tenir ses activités.

Les présidences

Avant Diane Auclair, ce sont huit présidents qui se sont succédé : Appoline Beaulac, Paul-Émile Manseau, Lilianne Dubuc, Yvonne Rousseau, Pierrette Brochut, Eugène Bourgan, Basile Chiasson, Mariette Lachapelle et Maud Tremblay.
Pour être membre à l’origine du Club, affilié à la FADOQ, il fallait être âgé de plus de 60 ans; cet âge a été abaissé désormais à 50 ans, comme pour la FADOQ, dont le club est membre.
« Une personne de 47 ans est venue nous voir une fois, car elle voulait participer à nos activités. Elle ne pouvait pas concevoir qu’il lui fallait attendre 13 ans. Et beaucoup de personnes nous demandaient de baisser l’âge d’entrée. Les membres aiment faire partie de la FADOQ », de préciser Mme Aubin.
Comme pour le Club de l’âge d’or de Saint-Bruno, c’est également le 45e anniversaire du Club Fadoq de Sainte-Julie, qui avec le même âge a le même objectif, celui de rassembler, dans la bonne humeur, les aînés.