L'aménagement paysager ira à plus tard

Carrefours giratoires

Après l’échec du premier appel d’offres pour l’aménagement du grand carrefour giratoire de Saint-Bruno, ce n’est pas cette année qu’il se fera une beauté.
Certains citoyens de Saint-Bruno évacuent leur frustration de voir le grand carrefour giratoire ainsi, dénudé et parsemé de mauvaises herbes et de courges abandonnées, sur les réseaux sociaux.
Les commentaires sont partagés entre le sérieux et l’humour, tandis que d’autres disent être indifférents. Cependant, ce n’est pas sans avoir essayé de le décorer que la Ville de Saint-Bruno ne pourra pas procéder à l’aménagement cette année.
Au printemps, plus précisément lors de la séance du conseil municipal du 16 avril 2018, celui-ci a adopté un règlement décrétant des travaux d’aménagement des deux carrefours giratoires et autorisant un emprunt pour les financer. Le montant de l’emprunt s’élevait à 350 000 $ et le maire a informé qu’une demande avait été faite afin que ce projet soit entièrement financé par le Programme de la taxe sur l’essence et de la contribution du Québec.

« La Ville a préféré attendre pour relancer une démarche d’appel d’offres qui puisse avantager la Ville. »
– Martin Murray

À la séance du 2 juillet, après l’appel d’offres, la Ville a dû rejeter la soumission en raison du prix trop élevé, situé à 513 733 $. Elle a également annulé l’appel d’offres.
À l’an prochain
Le processus ne sera pas relancé cette année, d’après le maire de Saint-Bruno, Martin Murray. « Les prix obtenus s’étant effectivement avérés trop élevés, la Ville a préféré attendre pour relancer une démarche d’appel d’offres qui puisse avantager la Ville », répond-il.
Lors de l’adoption du Plan triennal d’immobilisations le 2 juillet dernier, le maire a réitéré à plusieurs reprises qu’il était plus avantageux d’aller en appel d’offres pour des projets en début d’année. C’est peut-être ce qui se produira l’an prochain.
Le maire tente de rassurer les citoyens en précisant que l’état actuel des carrefours giratoires n’est que temporaire. Il conclut : « L’an prochain, un nouvel aménagement paysager prendra place, et ce, à un coût raisonnable pour nos citoyens. »