La signature est apposée

C’est officiel, l’entente entre la Société d’économie mixte de l’est de la couronne sud (SÉMECS) et la Ville de Longueuil est enfin signée.
Les deux parties ont signé l’entente concernant le traitement des matières organiques des villes de l’agglomération, soit Saint-Bruno-de-Montarville, Boucherville, Brossard, Saint-Lambert et Longueuil. Rappelons que l’entente avait d’abord été conclue le 15 février, et que le conseil d’agglomération l’a avalisée à l’unanimité le 21 février dernier.
Ainsi, les matières résiduelles organiques de l’agglomération seront acheminées à Varennes à partir de janvier 2023. « Le train est maintenant en marche grâce à l’officialisation de notre entente, a souligné le président de la SÉMECS et maire de Varennes, Martin Damphousse. La SÉMECS est fière d’être associée à Longueuil pour traiter les matières organiques des villes de son agglomération, l’un des plus importants bassins de population du Québec. Nous sommes convaincus que cette association permettra aux villes de l’agglomération d’atteindre leurs objectifs sur le plan de la gestion des matières résiduelles. »

« La signature officielle de l’entente confirme que l’enfouissement des matières organiques des villes de l’agglomération tire à sa fin. »

– Sylvie Parent

En vertu d’une entente transitoire, les villes liées peuvent dès maintenant envoyer progressivement leurs matières. La Ville de Saint-Bruno est déjà liée par un contrat avec la SÉMECS jusqu’à avril 2020, avec possibilité de renouvellement jusqu’en mai 2021.
« La signature officielle de l’entente confirme que l’enfouissement des matières organiques des villes de l’agglomération tire à sa fin : c’est un grand pas dans la bonne direction pour préserver non seulement notre environnement, mais aussi nos ressources naturelles. Les résultats concrets de ce travail bénéficieront à l’ensemble de la population de la Rive-Sud », a déclaré la mairesse de Longueuil, Sylvie Parent.
Il est à noter qu’entre-temps, il faudra agrandir l’usine de biométhanisation de la SÉMECS pour accueillir les centaines de milliers de tonnes de matières résiduelles organiques pour au moins les vingt prochaines années.
L’entente prévoit des règlements d’emprunts de l’ordre de 44 millions de dollars pour les frais d’immobilisations, incluant l’indexation et les taxes. Le projet pourrait être admissible à une subvention gouvernementale allant jusqu’à 18,6 millions.
Les mairesses de Longueuil et de Brossard soutiennent depuis les premiers échos de cette entente que ce partenariat représente une économie importante pour l’agglomération comparativement à la construction de sa propre usine de biométhanisation.
Question aux lecteurs : Êtes-vous à l’aise avec le tri des matières organiques depuis le début de la collecte en janvier dernier?