La nécessité de la friperie

Centre de bénévolat de Saint-Basile-le-Grand

La friperie du Centre de bénévolat de Saint-Basile-le-Grand génère quelque 100 000 $ annuellement. Il s’agit de la principale source de financement de l’organisme.
Lors du passage du journal Les Versants, dans le cadre de la vente d’hiver de vendredi dernier, environ 75 clients avaient déboursé 960 $. Une somme récoltée entre 9 h et midi. « C’est une source de financement considérable pour le Centre, qui n’est pas à négliger, mentionne la directrice générale du Centre de bénévolat, Renelle Bourdages. La friperie est un service qui requiert plusieurs bénévoles, qui gravitent autour presque sept jours par semaine. »

Il faut savoir que la friperie, un petit local au deuxième étage du Centre de bénévolat, ouvre ses portes uniquement quelques heures, le vendredi et le samedi.
Or, les bénévoles qui s’y consacrent, menés par la responsable Ginette Hélie, œuvrent plusieurs autres jours de la semaine pour assurer le succès du service. Le triage, par exemple, se déroule sur une période de trois jours, le lundi, le mardi et le jeudi, « parce que les gens de Saint-Basile-le-Grand sont très généreux ». Mais il faut aussi du temps pour ramasser les dons laissés par la population et les monter au deuxième plancher. « Un travail exigeant physiquement », confirme Ginette Hélie.

« Beaucoup de gens ne savent pas que nous avons une friperie. » – Renelle Bourdages

Des sacs de vêtements, des boîtes de livres, des jouets d’enfants, des toutous, de la vaisselle, des objets de décoration… voilà un exemple des dons que laissent les citoyens grandbasilois. « Les gens viennent porter des dons presque toutes les heures », affirme Maurice Cantin, un bénévole depuis l’automne dernier. Pour ces articles, les prix oscillent entre 1, 2, 3, 5 $, et ce, même s’il y a eu une révision des prix récemment. « Les revenus servent à venir en aide à la population et à faire vivre les autres services du Centre : les paniers de dépannage, le transport médical, les repas livrés… C’est un cercle, et à la fin, c’est toujours la population qui en profite », d’observer Renelle Bourdages.
Malgré tout, la friperie « demeure un service encore méconnu de la population », selon Mme Bourdages. « Beaucoup de gens ne savent pas que nous avons une friperie. »

Une deuxième vie à tout

Avec sa friperie, le Centre de bénévolat pratique le recyclage, le développement durable. Or, ce n’est pas une raison pour que l’organisme devienne le site de récupération de tout et n’importe quoi. « Divan, laveuse, sécheuse, matelas et sommier… c’est trop lourd et prend trop d’espace dans notre local pour qu’on s’en occupe, explique Renelle Bourdages. Télévision, chaîne stéréo, magnétoscope, on ne peut pas les revendre après que ces appareils ont passé du temps dehors, à l’humidité. On doit les envoyer au garage municipal. » Il faut rappeler que le Centre de bénévolat s’occupe principalement des dons en vêtements et de l’aide alimentaire à la population. La Société d’histoire de Saint-Basile-le-Grand veille à la collecte de livres d’occasion, alors que la fabrique, avec son comptoir communautaire, récupère les menus objets.
QUESTION AUX LECTEURS :
Connaissiez-vous le service de la friperie du Centre de bénévolat de Saint-Basile-le-Grand?