La lecture engagée : Cercle de lecture au Centre de femmes Entre Ailes de Sainte-Julie

Le Centre de femmes Entre Ailes de Sainte-Julie tient des cercles de lecture depuis quelques années. L’équipe nous révèle de quelle manière la littérature permet d’ouvrir un discours entre femmes sur différents enjeux sociaux.

« Le mot cercle a été choisi consciemment pour désigner un espace inclusif où l’on peut démocratiser la littérature », indique l’une des intervenantes de l’organisme, Christine Fortier. « Peu importe que tu t’inities à la lecture ou que ce soit une de tes passions, on s’assure qu’il y a une place pour toi au sein du cercle », précise-t-elle.

Créer des liens

Marybel Barabé, agente de milieu de vie et responsable des communications chez Entre Ailes, explique que les cercles de lecture sont un moyen de répondre directement à la mission du Centre de femmes. Par ce processus de lecture engagée, l’organisme souhaite offrir un lieu où les femmes peuvent créer des liens en échangeant sur leur vécu et en acquérant de nouvelles connaissances. 

« À chaque première rencontre, lorsqu’on démarre un cercle, on prend le temps de se présenter et d’expliquer notre rapport avec la lecture. À la base, la lecture, c’est quelque chose de très individuel, ici, on en fait quelque chose de collectif. On veut réfléchir ensemble aux enjeux présentés dans les textes et présenter la relation particulière que chacune a avec le texte », explique Mme Barabé. 

Choix des œuvres

« L’objectif, c’est de faire entendre des voix féminines d’un peu partout dans le monde. Les œuvres ne sont pas toujours décrites comme étant féministes, mais nous, c’est dans cette perspective qu’on les aborde », relate Mme Barabé. Dans leurs récentes lectures, les participantes ont notamment pu explorer divers thèmes, dont la place de l’amour dans le féminisme, le vieillissement des femmes et les réalités de la femme immigrante.

Aborder des enjeux

« La diversité des expériences anime vraiment nos discussions », témoigne Mme Barabé. « Mais, en tant que femmes, on se rejoint toujours quelque part. On peut aborder des enjeux de manière très complète. »

« C’est quand on est capable de passer du » je » au » nous » que l’on peut accomplir plus grand que nous! », conclut Mme Fortier.