Il est minuit moins une

Société des établissements de plein air du Québec

Les négociations pour en arriver à un accord se poursuivent en ce vendredi soir entre la partie patronale de la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq) et le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ). 

Les travailleurs des parcs nationaux, dont ceux du Mont-Saint-Bruno, menacent de déclencher une grève générale ce samedi. Un arrêt de travail qui arriverait en même temps que le début des vacances de la construction.

Depuis mercredi, les employés du Manoir Montmorency et du parc de la Chute-Montmorency, du siège social, du camping des Voltigeurs, des centres touristiques du Lac-Kénogami et du Lac-Simon, sont déjà en grève.

Les parcs nationaux des Îles-de-Boucherville, du Mont-Saint-Bruno, de la Yamaska et une vingtaine d’autres pourraient être touchés par la grève illimitée déclenchée le 20 juillet. Ces trois parcs représentent 155 employés, dont tout près d’une cinquantaine à Saint-Bruno-de-Montarville. Ceux-ci manifesteront samedi, de 9 à 16 h, si la grève était déclenchée.

Si les deux parties n’arrivent pas à s’entendre ce vendredi avant minuit, samedi, quelque 1 500 membres du SFPQ qui y travaillent débrayeront en même temps.

Des pourparlers ont été tenus tout au long de la semaine, parfois jusqu’aux petites heures du matin, comme le confirme le président du SFPQ de la région de Montréal-Laval-Montérégie, Jean-François Sylvestre, à qui le journal Les Versants a parlé plus tôt aujourd’hui. « Hier, les discussions ont été arrêtées à 3 h du matin, pour ensuite reprendre à 10 h. Il y a des discussions de manière assez intensive », dit-il.

Concernant les offres déposées, M. Sylvestre demeure avare de commentaires, ne voulant pas donner plus de détails. Il approuve cependant la présence d’un conciliateur nommé par le ministère du Travail en milieu de semaine. « Les négociations continuent; nous espérons en arriver à une entente. Nous serions heureux d’une telle issue », observe-t-il.

Les discussions pour renouveler la convention collective des syndiqués se déroulent maintenant depuis cinq mois. La question monétaire demeure l’enjeu principal. Le comité de négociation du SFPQ demande une augmentation annuelle de 3 %, « soit une somme qui pourrait couvrir le coût de la vie et le rattrapage ». Or, aux dernières nouvelles, l’offre patronale frôlait à peine 1 %.

Si la grève se concrétisait, les établissements visés demeureront ouverts. Des opérations à effectif réduit risquent d’avoir un impact sur certains services, tels que la restauration, la location d’équipement nautique, les plages et les activités guidées.