Guillaume Bertrand en conférence

Trouble du spectre de l’autisme

Guillaume Bertrand donnera une conférence à Saint-Bruno-de-Montarville ce mercredi 20 mars, afin de partager, à 32 ans, ses expériences, ses réussites et ses difficultés, son parcours, sa joie de vivre. À l’âge de 10 ans, ce jeune homme de Beloeil a appris qu’il devait vivre avec un trouble du spectre de l’autisme.
Plus particulièrement, Guillaume Bertrand a un syndrome d’Asperger. Or, ce diagnostic ne l’empêche pas d’avoir deux emplois, de conduire une voiture, de vivre en appartement, même d’offrir des conférences depuis 2008, dans lesquelles il parle de lui. En entrevue avec Les Versants, Guillaume Bertrand évoque la possibilité de rencontrer de nouvelles personnes à la venue de la présentation de mercredi. « Ma conférence est un message d’espoir. Il y a plusieurs beaux sens à ma vie. C’est ce que je tiens à partager dans mes rencontres », mentionne-t-il.

Intérêts

Guillaume a développé au cours des années un intérêt pour le tennis, l’apprentissage, l’entraînement, la marche, et la narration. « La surimpression vocale, le doublage québécois, c’est de la musique à mes oreilles! »
Bien qu’il demeure à Beloeil, et qu’il a déjà passé du temps à Rawdon et Repentigny, Guillaume Bertrand affirme qu’il connaît bien Saint-Bruno-de-Montarville. D’abord, pour y avoir décroché son diplôme d’études secondaires, lors de son passage à l’École Rabastalière. Mais il connaît la municipalité pour d’autres raisons aussi. « Je fais souvent des marches ici, puis les gens de Saint-Bruno sont chaleureux, sympathiques… C’est ce qui m’a permis de m’enligner dans cette direction pour partager mon témoignage. »

« Il y a plusieurs beaux sens à ma vie. » – Guillaume Bertrand

Conférence au Cafellini

Il a fait quelques appels dans les cafés, il a « tâté le terrain », dira-t-il, parce que dans ce type de commerce, « les conférences fonctionnent bien », et il a obtenu un retour en Johanne Houle, copropriétaire de Cafellini, ce qui l’a rendu « absolument content ».
« Je ne connaissais pas Guillaume avant, répond Johanne Houle. Mais j’ai écouté son message, j’avais un intérêt pour la cause, alors j’ai décidé de lui donner sa chance et de l’encourager. Nous nous sommes parlé. Je l’ai senti très fier de ses exploits, de ses réalisations. »
Du trouble du spectre de l’autisme, l’entrepreneure évoque un sujet d’actualité qui sort de l’ombre. Elle poursuit : « Je crois que plus nous en parlerons, plus nous réussirons à démystifier le sujet, à mieux le comprendre aussi. C’est une cause qui me tient beaucoup à cœur, que j’avais envie d’encourager. »

Pour tous

Pendant un peu plus d‘une heure, selon les questions provenant du public, Guillaume Bertrand traite de motivation, de dépassement de soi, de gestion d’émotions, de respect, d’efforts, de reconnaissances, d’accompagnement, de réconfort. Il s’agit d’une conférence, selon lui, qui s’adresse autant aux autres personnes souffrant d’un TSA qu’aux gens « neurotypiques ».
Le coût d’entrée est de 5 $, « afin de donner un cachet au conférencier »; des collations et du café seront offerts durant la soirée. La conférence commence à 19 h, au 1412, rue Montarville. Vous pouvez réserver votre place au café, en composant le 450 461-6383 ou à l’adresse courriel info@cafellini.com.

QUESTION AUX LECTEURS :

Avez-vous un trouble du spectre de l’autisme?