Grève des postiers à Saint-Bruno

Les employés syndiqués du Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP) de la section locale de Montréal, comprenant la poste à Saint-Bruno-de-Montarville, sont en grève depuis lundi 22 h 30.
Les employés à Saint-Bruno-de-Montarville manifestaient ce matin, comme régulièrement depuis quelques semaines dans les rues de la municipalité pour exprimer leur désaccord sur le fait qu’ils sont sans contrat de travail.
En plus de toucher l’île de Montréal, la grève vise aussi la Rive-Sud, et notamment Saint-Bruno-de-Montarville. Au total, dans la région métropolitaine de Montréal, ce sont 6000 travailleurs qui ont débrayé et qui empêchent la distribution du courrier.
Des grèves tournantes ont été mises en œuvre depuis le 22 octobre partout au Canada. Elles devaient durer 24 h pour chacune d’entre elles, mais cette résolution semble ne plus être de rigueur. « Nous attendons les directives que nous devrions recevoir ce soir. Pour l’instant il y a grève jusqu’à avis contraire. À Toronto, le mouvement de grève a duré deux jours », d’indiquer Lise-Lyne Gélineau présidente de la section locale de Montréal du STTP, qui touche aussi Saint-Bruno-de-Montarville.
« Nous avons présenté nos principales préoccupations à Postes Canada au tout début du processus de négociation, il y a près d’un an. Nous lui avons alors clairement indiqué que nous refuserions toute entente qui ne comporterait pas de solutions aux problèmes de surcharge de travail et de charges excessives, qui ne créerait pas un nombre accru d’emplois à plein temps et qui n’assurerait pas l’égalité de l’ensemble des travailleuses et travailleurs des postes », explique dans un communiqué Mike Palecek, président national du STTP.
Bien que les deux parties soient toujours à la table de négociation, les membres du STTP de l’unité de l’exploitation postale urbaine et de l’unité des factrices et facteurs ruraux et suburbains (FFRS) demeurent sans contrat de travail.