Fonctionnement du transport en commun dans nos villes (IMAGES)

Le télétravail obligatoire devrait cesser au Québec dès le 28 février, une situation qui risque d’amener davantage d’usagers dans les transports en commun. 

Le secteur a été fortement affecté par la crise de la COVID-19 et les diverses mesures mises sur pied par le gouvernement du Québec depuis mars 2020. Le Réseau de transport de Longueuil (RTL) avait par exemple vu son budget être diminué de 8,9% par rapport à celui de 2020. Le total s’élevait alors à 186,5M$. En 2022, ce sont 203,1M$ qui devraient être dépensés par le Réseau.

Les mesures qui accompagnent l’arrivée prochaine du Réseau express métropolitain (REM) et la reconstruction du Pont-Tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine ont notamment permis au RTL d’avoir droit à quelques millions de dollars supplémentaires cette année. Toutefois, l’organisme souligne dans son budget 2022 que l’année en sera une de défis, entre autres « avec la révision du réseau, la mise en service du Réseau express métropolitain (REM), l’électrification des transports et l’impact de la pandémie sur notre [achalandage]. »

L’organisme, qui gère des lignes d’autobus à travers l’agglomération de Longueuil et donc à Saint-Bruno, n’a pas perdu autant de clientèle que d’autres réseaux, notamment parce que plusieurs usagers continuaient de fréquenter les autobus pour se déplacer à l’intérieur même de leurs villes. La porte-parole du RTL, Marie-Claude Rivet, indique en entrevue avec le journal Les Versants que son organisme suit en détails la manière dont les usagers utilisent le réseau afin de pouvoir réorienter au besoin l’offre de service une fois que la reprise sera en place et que davantage de travailleurs se déplaceront vers le centre-ville de Montréal.

Les différents organismes responsables du transport en commun dans nos villes. (Photo: Gabriel Provost)

Trains presque vides

Du côté des trains, qui sont gérés par EXO, la situation est semblable à ce qui a été observé du côté du RTL, mais avec encore plus de difficulté à attirer des passagers. Les télétravailleurs ont eu raison de l’offre de service de lignes comme celle de Mont-Saint-Hilaire. En moyenne, seuls 10% des usagers ont continué d’utiliser le train durant la période pandémique.

Ces statistiques sont visibles dans les stationnements incitatifs de nos villes, qui ne comptent que quelques voitures alors qu’en 2019, il était difficile de trouver un espace où garer son véhicule pour prendre le train.

Fonctionnement du réseau

L’organigramme suivant explique comment fonctionnent les différents réseaux de transport en commun qui sont en activité dans nos villes et indique également la manière dont ils sont reliés les uns aux autres.

Les différents organismes de transport en commun actifs dans nos villes, ainsi que leurs budgets. (Photo: Gabriel Provost)