Finir sur une note d’espoir

La session parlementaire s’est terminée le 15 juin dernier, concluant ainsi le mandat de la députée de Montarville Nathalie Roy avant les prochaines élections. Voici son bilan.
Elle considère que ces quatre dernières années, surtout ces dernières semaines, ont passé à grande vitesse. « Devenir député et entrer au Parlement pour faire de la politique, c’est comme sauter dans un TGV en marche ! », blague-t-elle.
La députée affirme avoir fait de nombreuses représentations en santé, puisqu’il s’agit d’un des domaines dont les citoyens se plaignent le plus. Elle explique : « Un des problèmes les plus criants, c’est le manque de médecins de famille. C’est très long et difficile en avoir un et même quand c’est le cas, on doit attendre plusieurs semaines pour le voir. »
Nathalie Roy dit avoir pris en charge de nombreux citoyens. « À l’égard de cette problématique, il y a beaucoup de travail qui est fait en bureau de circonscription pour embarquer les citoyens sur la liste et les prioriser, soutient-elle. C’est la même chose pour les CHSLD, je me bats pour que les gens restent ici et aient accès aux soins. »

Communautaire

Au fil de ces dernières années, la députée raconte qu’elle a appris à mieux connaître les besoins des différents organismes de la région et à les appuyer : « J’ai soutenu chaque organisme qui m’a demandé de l’aide, j’étais le relais pour aller voir les ministres concernés et leur demander de l’aide financière, et généralement, ça fonctionnait. »

« J’ai soutenu chaque organisme qui m’a demandé de l’aide […] et ça fonctionnait. »
– Nathalie Roy

Elle a notamment participé au développement de la Coopérative de solidarité en habitation La Seigneurie de Boucherville. « Dès le départ, j’ai aidé les administrateurs, avec le peu de moyens que j’avais dans mon budget de soutien à l’action bénévole, raconte-t-elle. Ça a très bien marché, elle est pleine et il y a encore une liste de gens qui veulent y habiter, ça prouve qu’il y a un grand besoin d’habitations abordables. »

Mobilité

Il y a environ deux semaines, la CAQ a dévoilé son plan de mobilité pour la couronne sud de Montréal, un plan dans lequel Nathalie Roy dit avoir joué un certain rôle. « J’ai fait parvenir les plaintes et les préoccupations de Saint-Bruno et Boucherville, et j’ai défendu le transport en commun; je suis ravie de constater que ces besoins ont été entendus. »
Selon elle, cela se constate par l’annonce de l’étude pour évaluer la possibilité d’allonger le Réseau express métropolitain (REM) à Boucherville. Elle ajoute qu’elle a aussi fait des pressions auprès du ministre des Transports pour sécuriser la route 116, avec les maires, ce qui a mené à l’allongement du temps de passage et l’interdiction de tourner à droite au feu rouge.

Bémols

Comme il n’y a pas que de bons coups en politique, Nathalie Roy a partagé un dossier sur lequel elle aurait aimé avoir plus d’impact, soit les coupures de services aux enfants en difficultés d’apprentissage.
« Qu’est-ce que j’ai fait à ce niveau-là? À part chialer, on a dénoncé ce choix politique impardonnable, on était limités, explique-t-elle. Par contre, pour le futur, on est allés chercher le Dr Lionel Carmant, qui sera candidat dans Taillon, juste à côté de Boucherville; il aura pour mandat de développer un programme de dépistage pour ces enfants, pour les encadrer le plus tôt possible. C’est ce que les parents et les enseignants demandent. »
Sa requête d’arrêter de transporter les urgences en ambulance de Saint-Bruno vers Saint-Hyacinthe et de les rediriger vers les hôpitaux de Longueuil n’a pas non plus porté ses fruits.
Nathalie Roy dit toutefois que cette session parlementaire s’est terminée sur une note positive. « Je suis entrée en politique pour avoir un jour le privilège d’être au gouvernement pour décider les priorités et participer aux décisions, donc c’est une bonne note dans la mesure où il y a de l’espoir que les choses changent et qu’on fasse mieux pour le Québec », de conclure la députée.
Question aux lecteurs : Que pensez-vous du travail de Nathalie Roy?