Fini les sacs de plastique

Les sacs de plastique à usage unique sont officiellement bannis de Sainte-Julie depuis le 1er janvier.
La ville a emboîté le pas de plusieurs municipalités et embarqué dans le mouvement de la Communauté métropolitaine de Montréal, qui est de contribuer à l’effort collectif pour l’environnement en incitant des comportements écoresponsables. « Sainte-Julie est une ville verte où plusieurs efforts sont entrepris afin de protéger l’environnement. La mise en place du Plan vert et l’adhésion à cette démarche collective en sont des exemples », a fait remarquer la mairesse Suzanne Roy, lors de l’annonce du nouveau règlement.

« Sainte-Julie est une ville verte où plusieurs efforts sont entrepris afin de protéger l’environnement. La mise en place du Plan vert et l’adhésion à cette démarche collective en sont des exemples. » – Suzanne Roy

 
Sainte-Julie a entériné son règlement le 8 mars dernier, laissant plusieurs mois aux commerces pour s’adapter. Selon Julie Martin, coordonnatrice au Service des communications et relations avec les citoyens de la Ville de Sainte-Julie, la MRC Marguerite-D’Youville a embauché une ressource spécialisée en environnement afin de soutenir les commerçants et les citoyens. « Des rencontres ont été effectuées par cette ressource auprès des commerçants des différentes villes », indique-t-elle.
D’ailleurs, la mise en vigueur de ce règlement coïncide avec le début de la collecte des matières résiduelles organiques.

Plus de précisions

Le bannissement concerne la distribution des sacs de plastique d’une épaisseur de moins de 50 microns dans les commerces de détail. L’une des raisons est parce qu’au-delà de cette épaisseur, les risques que le sac s’envole et devienne un déchet sauvage sont minces. Les sacs oxodégradables, biodégradables et compostables sont aussi visés.
Par contre, plusieurs sacs ne sont pas concernés. C’est le cas pour les sacs utilisés à des fins d’hygiène pour les denrées alimentaires et les produits en vrac, les sacs utilisés dans le cadre d’une distribution porte-à-porte, les housses de plastique distribuées par les commerces de nettoyage à sec, les produits déjà emballés par un processus industriel, les sacs pour les médicaments délivrés au comptoir des pharmacies et les sacs de plus de 50 microns.
Si les consommateurs oublient leurs sacs réutilisables, la plupart des grands détaillants peuvent leur en vendre ou bien leur remettre une boîte ou un sac de papier.
En avril, ce sera au tour des villes de Saint-Bruno-de-Montarville et de Saint-Basile-le-Grand de bannir les sacs de plastique.