Félipé St-Laurent en tournage dans son patelin

Le Grandbasilois Félipé St-Laurent, le pimp de la saucisse, était de passage dans la région les 21 et 22 septembre dernier dans le cadre du tournage d’une nouvelle émission de télévision, Chiller au Québec.

Le tournage avait lieu en Montérégie, plus précisément à Saint-Bruno-de-Montarville, Saint-Basile-le-Grand et Boucherville.

Pour cet épisode, Félipé St-Laurent souhaite faire connaître le coin où il a grandi. C’est la raison pour laquelle il était de passage dans son patelin.

Retour à la fermette

Le 21 septembre, il s’est rendu avec l’équipe de tournage visiter la fermette de Saint-Basile-le-Grand où il a grandi, enfant. « Ce n’est pas tout le monde qui sait que j’ai vécu sur une petite fermette! D’y retourner, ça fait remonter de vieux souvenirs », mentionne Félipé St-Laurent, en entrevue avec Les Versants.

La destination suivante était le Madame Bovary, à Boucherville, dont le propriétaire, Philippe Grisé, est l’un des amis d’enfance de l’animateur. La journée s’est conclue au verger expérimental du Mont-Saint-Bruno. « Phil Grisé et moi nous sommes perdus dans la vingtaine. Pendant qu’il sortait dans les bars, moi, j’y travaillais. Mais il fait partie du cercle de mes meilleurs amis, et c’est l’un de ceux qui est le plus fier de moi, qui ne m’a jamais lâché et qui m’a encouragé », souligne Félipé St-Laurent, qui rappelle que lui et Phil Grisé (aussi le propriétaire des boutiques Empire), à l’époque, ne faisaient pas partie des étudiants préférés des professeurs, lorsqu’ils occupaient les bancs de l’École secondaire du Mont-Bruno.

N’est-ce pas une sorte de victoire? « Nous avons prouvé, Phil Grisé et moi, qu’au Québec, quand tu veux, quand tu es débrouillard, créatif et que tu as un rêve, c’est possible de réussir. Je vis de ma passion! Si ma passion avait été les modèles à coller, j’aurais pu en faire une business! »

Vendredi, Félipé et les techniciens qui le suivaient se sont rendus à la ferme Le canard du village, à Saint-Pie, afin de récupérer un canard qui doit servir pour une recette. À l’heure du dîner, le groupe s’est arrêté au restaurant il Martini, à Saint-Bruno-de-Montarville, pour y découvrir la gastronomie méditerranéenne. Enfin, en compagnie de Phil Grisé, Félipé est revenu à l’École secondaire du Mont-Bruno, pour concocter la recette de canard provenant de la ferme. « Ici, c’est mon coin. Qui n’a pas mis du savon à vaisselle dans la fontaine! » se souvient-il. « Le il Martini, c’est un endroit mythique que j’ai toujours aimé à Saint-Bruno. Puis que dire de l’École secondaire…! Ça me vire à l’envers parce que je suis un sensible. J’y ai vécu mes plus belles années, sauf qu’à l’époque, je ne le savais pas. Personne ne le savait! Rien ne peut battre ces moments de jeunesse; je n’ai jamais eu autant de plaisir par la suite » raconte-t-il.

« Nous avons prouvé, Phil Grisé et moi, qu’au Québec, quand tu veux, quand tu es débrouillard, créatif et que tu as un rêve, c’est possible de réussir. Je vis de ma passion! »

– Félipé St-Laurent

Souvenirs du secondaire

Pendant l’enregistrement sur le terrain de l’École secondaire du Mont-Bruno, Félipé a rappelé quelques-uns de ses souvenirs : la baignade dans la carrière lors du tournage du film Agaguk, les matchs de ballon-balai sur la petite glace de l’aréna pendant les périodes d’éducation physique, les parties de aki pendant l’heure des dîners, et la « princesse de Saint-Bruno, Julie Lallemand ».

L’émission Chiller au Québec verra le jour au printemps 2018 à Zeste. Le concept se veut simple : Félipé St-Laurent va à la rencontre d’artisans de la charcuterie et des produits locaux de la région. « Zeste me donne un drôle de mandat : celui d’animateur, et pourtant, je n’ai jamais étudié dans le domaine! Toutefois, le mandat que Zeste me demande, c’est de visiter les régions du Québec, de mettre en valeur les artisans québécois et les produits locaux, mais à ma façon et avec mes couleurs », indique celui qui aura bientôt 40 ans.

Des tournages ont eu lieu dans les Cantons-de-l’Est, en Mauricie et en Outaouais, pour le moment. Selon lui, chaque région du Québec regorge de secrets et d’endroits à découvrir. « Il y a une vibration pour chacune des régions, mais bien sûr, je suis vendu pourri à celle de la Montérégie! »

L’émission, d’une durée de 60 minutes, vient remplacer les 30 minutes que durait Le pimp de la saucisse, aussi diffusée à Zeste.

Créer de l’emploi

Avec son commerce Ils en fument du bon, dont les trois succursales sont situées à Boucherville, Montréal et Québec, Félipé St-Laurent gère une équipe de 22 employés. « Mon but, ce n’est pas de faire de l’argent, mais d’être heureux et de créer de l’emploi. Tous les rêves sont possibles, il suffit de réaliser ce qu’on veut, ce qu’on aime. Je n’ai jamais étudié pour devenir chef, ni pour ouvrir un magasin, ni pour faire de la télévision; cependant, je connais un certain succès. Nos peurs ne doivent pas nous arrêter; au contraire, il faut les vaincre », conclut-il.