Éric Lucas invite les élèves au Tour de la Montagne
La troisième édition du Défi-École du Tour de la Montagne Desjardins est officiellement lancée. En conférence de presse, le 17 avril, le porte-parole de l’événement, l’ancien boxeur Éric Lucas, a invité tous les élèves des écoles secondaires de la région à venir courir avec lui le 21 mai prochain. L’argent recueilli sera versé à la Fondation de l’hôpital Honoré-Mercier pour l’achat d’appareils d’hémodialyse.
Deux bourses de 1000 $ et de 500 $ seront remises aux écoles ayant enregistré le plus grand nombre d’inscriptions. La course peut se faire individuellement ou en équipe de quatre coureurs maximum, qui se relayeront pour boucler le parcours de 23 km. Pendant qu’un des membres de l’équipe court, les autres le suivent en vélo. Le quatuor doit cependant franchir le fil d’arrivée en même temps.
Les organisateurs du Tour de la Montagne Desjardins, qui avait attiré 500 participants l’an dernier, prévoient atteindre 700 inscriptions cette année. Pour ces derniers, la beauté de l’emplacement aide à promouvoir l’événement.
« Je voulais faire quelque chose de différent pour la Fondation Honoré-Mercier. Le concept du défi se faisait déjà dans d’autres villes. On a regardé ce qui est le mieux pour notre région et c’est la richesse de la montagne, évidemment », explique François St-Pierre, initiateur du Tour de la Montagne et vice-président de l’événement.
Promouvoir le sport chez les jeunes
Éric Lucas, champion de boxe WBC des super moyens de 2000 à 2003, souhaite sensibiliser les jeunes à l’importance d’intégrer le sport à leur mode de vie.
« Je suis quelqu’un qui s’est entraîné toute sa vie. Maintenant que je suis un ex-athlète, je comprends l’importance du sport. Il faut s’entraîner et débuter jeune. J’ai une fille de 13 ans et j’ai commencé à lui inculquer cela », d’affirmer celui qui est porte-parole pour une deuxième année consécutive.
Selon lui, les adolescents penchent plutôt pour la facilité et les technologies. « Les jeunes ont souvent tendance à oublier l’activité physique. Ils vont vers le côté facile des choses. Il faut vraiment leur mettre le sport dans la tête. Une activité comme celle-ci est une belle occasion. »
L’ex-boxeur connaît bien les effets positifs de l’entraînement, autant pour le corps que pour l’esprit. « Lorsque j’ai pris ma première retraite, en 2006, je n’ai rien fait pendant un an. Je me sentais tellement mal dans ma peau que j’ai repris l’entraînement. J’ai tout de suite vu les bienfaits. » Depuis, Éric Lucas n’a jamais cessé de s’entraîner…