Elle rêve de devenir pasteure

Une Montarvilloise de 20 ans caresse le rêve de devenir pasteure pour l’Église, une passion pour la religion qui est « extrêmement rare » chez les jeunes de son âge, mais qui, selon elle, donne un sens à sa vie. 

« Dans la religion protestante, les femmes aussi peuvent être pasteures, et moi, ça serait ça que j’aimerais faire. Ou encore faire de l’organisation d’événements pour l’église, comme des conférences, des mariages, des missions humanitaires », explique Marie Laferrière au journal Les Versants.

« Si je suis certaine à 100 % que Dieu existe, je veux que ma vie en témoigne, et si je peux faire en sorte que mon travail soit de servir Dieu, ce serait le meilleur des deux mondes », a-t-elle soutenu.

La jeune femme reconnaît que sa passion pour la religion est assez peu commune de nos jours, et encore moins chez les jeunes de 20 ans. Elle relate : « D’avoir rencontré un jeune dans le monde séculier qui me dit qu’il va aussi à l’église, ça ne m’est jamais arrivé. »

Néanmoins, elle assure que sa foi donne un sens à sa vie. « Dans notre génération, il y a une immense recherche spirituelle. Ça paraît qu’on se cherche », dit celle qui fait actuellement des études en commercialisation de la mode. « Moi, je pense que notre génération manque de repères, notamment pour trouver notre place dans ce monde-ci et trouver notre raison d’être sur terre », ajoute-t-elle.

Elle raconte que cette foi ne l’empêche pas d’avoir des amis qui ne croient pas en Dieu, et même qu’échanger avec eux est enrichissant : « Mes amis me posent beaucoup de questions et sont intéressés. »

Respect

« En parlant avec moi, jamais mes amis ne sentent que j’ai le goût de les convaincre ou de les convertir. Je respecte le fait qu’ils croient en autre chose, et eux respectent le fait que je croie en Dieu », de préciser la jeune croyante.

Elle souhaite maintenant poursuivre des études universitaires en théologie en Australie, un projet dont elle rêve depuis qu’elle a 14 ans. Elle compte fréquenter le collège Hillsong de Sydney, une université chrétienne qui jouit d’une très bonne réputation : « Par rapport à mon rêve de devenir 100 % bilingue et de vivre une expérience à l’étranger, c’est l’université parfaite. »

Pour compléter son certificat d’un an, la jeune femme juge qu’il lui en coûtera environ 30 000 $, incluant les billets d’avion, les frais de scolarité, la nourriture, l’hébergement, etc. Elle a donc lancé une campagne de sociofinancement, grâce à laquelle elle espère amasser 10 000 $.

« Je n’ai pas mis tant d’efforts pour l’instant, comme je me concentrais sur mes études », révélant qu’elle a pour l’instant récolté quelque 900 $. Le départ est prévu pour janvier 2021.

Lien vers la campagne de financement: https://ca.gofundme.com/f/vh8w5u-hillsong-college

Question aux lecteurs : La religion peut-elle donner un sens à la vie?