Échos du conseil
La séance du 21 août du conseil municipal de Saint-Bruno-de-Montarville a été très agitée. Un grand nombre de personnes étaient présentes pour assister à ce qui pourrait ressembler au coup d’envoi non officiel des prochaines élections municipales.
Les passants au centre-ville de Saint-Bruno-de-Montarville n’ont pas pu ignorer que se tenait la séance du conseil municipal. Une cinquantaine de cols blancs, en pleine négociation avec la municipalité pour leur convention collective, manifestaient à coup de sifflets et de vuvuzelas leur contrariété quant au déroulement des négociations. Pendant près de 30 minutes, ils ont ainsi perturbé la tenue de la séance où il était difficile d’entendre les différents interlocuteurs s’exprimer durant la première période de questions.
La première intervention du maire a porté sur le Championnat canadien 2017 de balle lente afin de féliciter l’équipe québécoise masculine gagnante de l’événement qui s’est tenu à Saint-Bruno-de-Montarville. (Voir la photo)
Marilou Alarie
Cette séance avait ceci de particulier qu’elle était la première depuis le mandat de maire de Martin Murray où Marilou Alarie, anciennement membre du Parti montarvillois, siégeait en tant qu’élue indépendante. Elle a d’ailleurs de suite tenu à indiquer qu’il serait désormais difficile de s’entendre avec son ancien parti toujours majoritaire au sein du conseil. Dès la résolution de la nomination du maire suppléant attribuée à Jacques Bédard, elle a voté contre.
Modification du calendrier des séances
En raison des prochaines élections municipales le 5 novembre 2017, la séance ordinaire a été ajoutée le 2 octobre 2017 à 19 h, la dernière séance avant la date officielle du début de la campagne électorale prévue le 6 octobre à 16 h 30. L’ensemble des parties, à l’exception d’André Besner, candidat au poste de maire et élu du district 6, s’est entendu pour que cette séance ne soit pas politisée et n’impose pas de règlements à la prochaine administration qui sera élue.
Cercle de fermières
L’aide financière aux organismes de loisir, culture et vie communautaire avait commencé par une contre-proposition de Mme Alarie pour accorder au Cercle de fermières le remboursement de la location du Centre Marcel-Dulude, où l’organisme célébrera cette année son 80 anniversaire. Un problème administratif empêchait ce remboursement auquel l’association reconnue a normalement droit. Finalement, c’est à l’unanimité des membres du conseil, chose très rare, que l’on s’est entendus pour vérifier cette demande de remboursement et la rendre effective s’il s’agissait d’une erreur de la Ville. Sinon, la résolution serait reconduite pour la séance du mois de septembre.
Distributeur de lave-glace
Une dérogation mineure a autorisé l’entreprise Cristal Innovation à installer un distributeur automatique de liquide lave-glace sur le site du dépanneur Couche-Tard au 520, boulevard Clairevue Ouest. Les élus ont mis de l’avant les avantages environnementaux reliés à l’élimination de l’utilisation de bidons de plastique de lave-glace trop nombreux.
Suspension de séance
Alors qu’il était question du boisé des Hirondelles, Martin Murray a suspendu la séance pour s’entretenir sur des questions juridiques avec le directeur général de la Ville et la greffière, sans convier les membres de l’opposition, qui n’ont pu profiter de l’éclairage juridique du personnel de la Ville afin de voter en connaissance de cause sur la résolution, a souligné Thérèse Hudon, chef de l’Alliance municipale et élue du district 1.
Plan d’urbanisme
Pendant la séance du conseil, Mme Alarie a longuement insisté sur le fait que l’annonce du Plan d’urbanisme qui devait être voté lors de cette soirée avait été reportée et qu’elle ne comprenait pas les futures orientations qu’il allait prendre. Elle déplorait, comme plusieurs personnes venues au micro, qu’il ne fût pas prévu que le boisé des Hirondelles devrait toujours être zoné résidentiel. M. Murray a indiqué qu’il ne pouvait rien y faire et devait attendre la décision du ministère du Développement durable.
La voix du maire
En siégeant en tant qu’élue indépendante, Marilou Alarie a forcé à plusieurs reprises le maire à trancher pour ou contre plusieurs résolutions.