Échos du conseil

Le conseil municipal de Saint-Bruno-de-Montarville tenait une séance publique lundi, voici les faits saillants de l’assemblée qui s’est terminé à une heure plus que tardive.
En début de séance, la Ville a présenté l’état comparatif des revenus et des dépenses en date du 31 août dernier. On apprend que Saint-Bruno a engendré plus de revenu que ce que prévoyait le budget. « Ça s’explique par la vente de terrains. D’autres aussi devraient se conclure d’ici al fin de l’année, on a plusieurs millions à venir », a commenté le maire Martin Murray.
Les dépenses sont quant à elles moins élevées qu’anticipé. « D’ici la fin de l’année on n’atteindra pas le budget de dépenses qui était prévu ce qui veut dire qu’il devrait y avoir un surplus qui va être dégagé à la fin de l’année », ajoute-t-il.
Les élus ont donné le mandat au directeur général Guy Hébert d’établir une politique de financement obligatoire pour le régime de retraite des employés de la Ville prochainement afin de la faire mettre en application par le comité de retraite.
La séance a aussi permis d’autoriser la tenue des événements hivernaux annuels à Saint-Bruno, tels que la 5e édition de la Féérie au Lac du village qui se tiendra du 7 au 9 décembre, et la 29e édition de la Fête du Lac la fin de semaine du 2 et 3 février.
Des premiers pas pour Skyspa
L’entreprise Skyspa a soumis quelques dérogations mineures à la Ville pour la construction de son nouveau projet qui, a-t-on appris lundi soir, sera appelé Forena.
Le conseil municipal a approuvé majoritairement toutes les demandes, non sans débat. La plupart des dérogations concernent le futur stationnement de la station de spa, telles que celle de permettre un stationnement en gravelle, une aire de stationnement empiétant dans la cour à l’avant des bâtiments, plus de cases de stationnement que le maximum permis, une aire de stationnement dépourvue d’un système de drainage de surface, etc.
Skyspa pourra aussi utiliser une proportion moindre des matériaux permis pour le revêtement des bâtiments principaux sur le site.
Prise de bec
Dans la foulée de l’adoption des divers Seconds projets de règlement concernant le projet Cogir sur l’îlot Natrel, la tension s’est élevée au sein des élus.
La conseillère municipale Marilou Alarie a tenté à plusieurs reprises d’exprimer son opposition au projet, de son aménagement et relançait l’enjeu du nombre d’étages de la bâtisse en disant que ce n’était pas ce que les citoyens voulaient.
Le maire l’a rabrouée avec une voix forte et soutenait que Marilou Alarie était d’accord avec l’ensemble du projet au tout début, alors qu’elle faisait encore partie du Parti montarvillois, ce qu’elle tenait à démentir.
L’affrontement s’est répété à quelques reprises, tellement que les conseillers Vincent Fortier et Jacques Bédard ont exigé des points d’ordre afin de ramener la séance sur les rails.
Contrats
La Ville a adjugé un contrat près de 50 000 $ à Aquam spécialiste aquatique inc. pour l’installation d’une nouvelle glissoire à la piscine Roberval l’été prochain. Selon Martin Murray, la nouvelle glissade sera plus amusante pour les enfants.
Un autre contrat a été adjugé de gré à gré à CESA pour l’entretien et le soutien des équipements de la suite informatique PG au coût de près de 127 000 $.
La Ville a octroyé un contrat d’approximativement 45 000 $ au Poste de camionnage en vrac de la région 06 pour le service de transport en vrac par camion.
Elle s’est également pourvue d’un nouveau tracteur sur roues pour l’entretien des pistes cyclables et des trottoirs avec équipement au coût de 93 3000 $ et a signé une entente pour la location d’un balai de rue pour 33 596 $.
Finalement, la Ville a conclu une nouvelle vente dans le parc industriel auprès de Goodleaf Farm. Il s’agit d’une entreprise qui se spécialise dans la production de légumes à feuilles qui repose sur un modèle d’agriculture verticale et qui met à profit la culture hydroponique. Cet investissement de 4,5 millions de dollars amènerait une cinquantaine de nouveaux emplois à Saint-Bruno.
La séance s’est terminée vers minuit et demi, en ayant retiré la période d’intervention des membres du conseil.