Deux cliniques spéciales en Montérégie
Deux cliniques de détection du coronavirus doivent ouvrir leurs portes en Montérégie, l’une à Saint-Hubert le lundi 16 mars dès 17 h et l’autre le lendemain à Saint-Jean-sur-Richelieu dès 8 h.
Ces deux cliniques offriront divers services relativement à la maladie, notamment l’évaluation des patients et le dépistage au moyen de prélèvements. Il faut (obligatoirement) obtenir un rendez-vous au moyen de la ligne spéciale de la COVID-19 au 1 877 644-4545 avant de se présenter. Dès le 17 mars, les deux cliniques seront ouvertes tous les jours de 8 h à 20 h.
« Nous sommes extrêmement vigilants par rapport à cette situation. » – Danielle McCann
« Même si on est épargnés pour l’instant au Québec, tout peut évoluer rapidement. Alors, nous sommes extrêmement vigilants par rapport à cette situation», avait souligné la ministre de la Santé, lors d’un point de presse la semaine dernière. Elle annonçait alors l’ouverture de cliniques en Montérégie, à Montréal et à Québec.
Pour éviter que les Montérégiens ne se rendent aux cliniques sans avoir obtenu un rendez-vous préalablement, le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Montérégie-Centre n’a pas divulgué le lieu exact des cliniques.
Plusieurs médias ont par ailleurs indiqué au cours de la dernière semaine qu’un point de détection de la COVID-19 verrait le jour à la clinique Azur du boulevard Taschereau, à Longueuil, une information que le CISSS a finalement démentie. Des « discussions » auraient eu lieu pour établir la clinique à cet endroit, mais pour des raisons de « commodité », il en a été décidé autrement, a affirmé Martine Lesage, porte-parole pour le CISSS.
Lors du passage des Versants, le vendredi 13 mars, rien ne laissait en effet présager que la clinique Azur servirait à la détection du coronavirus quelques jours plus tard. Le journal avait alors tenté à plusieurs reprises d’obtenir plus d’informations de la part du CISSS de la Montérégie-Centre, mais sans succès.
Rassurante
Pour sa part, la ministre McCann s’est faite rassurante quant à la capacité du système de santé québécois à reconnaître le virus. « Notre système de détection [du virus] est efficace, fiable, et on a des protocoles de prise en charge qui sont très bien établis », a assuré la ministre, lors du point de presse de la semaine dernière. Au moment d’écrire ces lignes, quelque 40 cas étaient avérés au Québec et presque 1500 autres faisaient l’objet d’une enquête. Ces statistiques évoluaient rapidement.
– Avec la collaboration de Frank Rodi
Question aux lecteurs : Les mesures mises en place par le gouvernement du Québec sont-elles suffisantes?