Des travaux aux parcs Duquesne ou Salaberry

Programme de réfection des surfaces de basketball à Saint-Bruno-de-Montarville

Depuis quelques années, la Ville de Saint-Bruno-de-Montarville a mis en place un programme de réfection des surfaces de basketball, grâce auquel un terrain est refait annuellement. En 2017, c’est au parc Salaberry, ou au parc Duquesne, que seront effectués les travaux de pavage.
Lors de la dernière assemblée du conseil municipal de Saint-Bruno-de-Montarville, le 10 avril dernier, une adjudication de contrat de travaux de pavage mécanisé a été votée pour le recouvrement des rues et rapiéçage pour l’année 2017 au montant de 183 000 $. Le conseiller du district n° 4, Martin Guevremont, a alors mentionné : « On double le budget de l’an dernier et cela permettra de refaire la surface d’un terrain de basket à Saint-Bruno. »
Plus précisément, la Ville nous apprend qu’une petite portion des travaux de pavage prévus à ce contrat ne concerne pas les corrections de rues, mais la réfection d’une surface de basketball. Celle du parc Salaberry ou du parc Duquesne, pour l’année 2017. Ces travaux, effectués à l’intérieur d’une semaine, auront lieu pendant la saison estivale. Par la suite, il y a les interventions de peinture de la surface de jeu, qui durent quelques jours.
La direction du Service des loisirs établira la priorité, selon le niveau de dégradation de la surface de jeu, mais aussi le taux d’achalandage des patinoires au cours de l’hiver.

À quel coût?

Le coût pour réparer la surface d’un seul terrain de basketball est variable, selon les travaux nécessaires. En fait, la municipalité profite des travaux pour uniformiser ses sites (basketball et patinoire identiques d’un parc à l’autre) et les mettre de niveau (pour faciliter le démarrage des glaces et leur conservation lors de redoux). « Le coût peut varier de 15 000 à 25 000 $, incluant l’élargissement, l’ajout de pierre de nivellement, le remplacement des ancrages et paniers de basketball, la disposition du vieil asphalte et la mise en place du nouveau pavage, ainsi que les corrections aux surfaces gazonnées adjacentes. À cela s’ajoute ensuite une dépense de 4 000 à 5 000 $ pour le traitement de surface (couleur pâle pour aider à la conservation de la glace lors des journées ensoleillées) et le marquage du lignage du basketball », explique la Ville de Saint-Bruno-de-Montarville.

« Le coût peut varier de 15 000 à 25 000 $. […] À cela s’ajoute ensuite une dépense de 4 000 à 5 000 $ pour le traitement de surface. » – La Ville de Saint-Bruno

Depuis 2010

Le programme de réfection des surfaces de basketball a été instauré par la municipalité en 2010. Depuis, elle a procédé à des travaux de réfection des infrastructures de basketball des parcs Élizabeth-Lochtie (2010), Albert-Schweitzer (2011), Gabrielle-Roy (2012), Jolliet (2013), Mgr-Gilles-Gervais et Bisaillon (2014), Sommet-Trinité (2015). En 2016, la réfection prévue au parc Pontbriand a été reportée : « Il y avait un projet pour déplacer la patinoire dans un autre endroit du parc, mais aucune décision n’a été confirmée à ce sujet. L’emplacement est actuellement situé dans la cour de l’École internationale Courtland Park », indique la Ville.
« Puisque ces surfaces servent l’hiver à recevoir des patinoires, nous avons profité de la réfection de la surface des terrains pour rendre l’aménagement de celles-ci plus optimal. Ainsi, nous avons mis à niveau les surfaces de terrain et nous les avons assorties de nouveaux poteaux avec ancrage permettant d’enlever poteau et panier l’hiver », précise la direction des communications de la Ville.
À Saint-Bruno-de-Montarville, il existe une douzaine de terrains de basketball, répartis dans autant de parcs. « Avant le début du programme de réfection des surfaces de jeu, en 2010, les surfaces étaient vieilles. Soit d’origine et non retouchées, avec des fissures et des affaissements. Outre les terrains refaits depuis 2010, les quatre terrains non retouchés nécessitent toujours des travaux de réfection (pour Salaberry) ou d’amélioration (Pontbriand, Duquesne, des Aviateurs). Ils le seront dans les trois prochaines années, dont les parcs Salaberry et Duquesne, en 2017 », assure la municipalité.
Cette dernière souligne qu’elle ne tient pas de statistiques sur le sujet, mais selon ses observations, les terrains de basketball en sol montarvillois seraient fréquemment utilisés, particulièrement par les adolescents. « La culture du basketball est très forte à Saint-Bruno-de-Montarville. »
La Ville rappelle que l’ensemble de ses installations sportives se portent bien. « Elles sont en très bon état et très variées. » En plus des 12 terrains de basketball, la population peut profiter de terrains de soccer synthétiques et naturels, de terrains de balle et de tennis, d’une piste de BMX, d’une piste d’athlétisme, d’un site d’entraînement « Bootcamp », de terrains de volleyball, d’un planchodrome, d’un terrain de football et bien davantage.

Disparition des bandes pour les patinoires

Enfin, la Ville de Saint-Bruno-de-Montarville a amorcé le démantèlement des bandes pour les patinoires le 5 avril, puisqu’il y avait encore un peu de neige au début du mois d’avril, résultat de la tempête des 14 et 15 mars dernier. L’opération de démontage s’est terminée le jeudi 13 avril avec une onzième installation pour le patinage et le hockey, incluant les grillages, les bandes, les supports et les blocs de béton. « C’est presque deux patinoires par jour à charger, transporter et décharger correctement sans rien briser », précisé la Ville, très heureuse du travail réalisé.

QUESTION AUX LECTEURS :

De quelle façon profitez-vous des différentes installations sportives de votre municipalité?