Des terrains à développer

Saint-Basile-le-Grand

Un nouveau quartier verra le jour à Saint-Basile-le-Grand. Le projet Lumicité sur la Montagne sera composé de 42 unités d’habitation, au bout du rang des Vingt.

« Il s’agit d’un projet intégré de 42 unités en rangées avec une rue privée, place Boulay (voir autre texte). Onze de ces unités donneront directement sur le rang des Vingt », explique la conseillère municipale Line Marie Laurin, responsable du dossier de l’aménagement et de l’urbanisme à Saint-Basile-le-Grand.

« Tous ces projets démontrent qu’il y a une qualité de vie intéressante à Saint-Basile. » – Line Marie Laurin

Pour les futurs résidants de ce quartier, un sentier pédestre sera aménagé derrière le projet Boisé du Golf; trajet qui les mènera jusqu’au boulevard du Millénaire, « afin de favoriser les déplacements actifs ». Par ce sentier, les citoyens auront accès à un petit parc et un module de jeux pour enfants de 0 à 5 ans. « Un éclairage sécuritaire sera aussi ajouté à ce tronçon piétonnier », assure Line Marie Laurin.

Quand on lui demande s’il reste plusieurs terrains disponibles sur le territoire de Saint-Basile-le-Grand pour construire, la conseillère municipale admet qu’il en reste encore quelques-uns : « On ne parle pas de terrains pour des projets de grande ampleur, mais pour accueillir le développement de beaux petits projets. »

Ces « beaux petits projets » rappellent le prolongement de la rue de l’Îlot-du-Coteau pour l’ajout de cinq maisons, le prolongement des infrastructures sur de la Digilence, qui permettra la construction de nouvelles unités d’habitation, ou encore le projet d’ensemble résidentiel Tribeca, qui prévoit la mise en œuvre de 20 maisons.

Récemment, la Ville de Saint-Basile-le-Grand a aussi annoncé le prolongement de la rue Marcoux où, mentionne Line Marie Laurin, « il y aura la possibilité d’offrir du logement complémentaire afin de faciliter l’accès à la propriété ».

Elle ajoute : « Tous ces projets démontrent qu’il y a une qualité de vie intéressante à Saint-Basile. Notre défi, en tant que municipalité, est de continuer d’offrir des services à notre population et de bien desservir les jeunes familles. »

En entrevue avec Les Versants, elle ne manque pas rappeler les difficultés rencontrées pour deux secteurs du territoire qui pourraient un jour se voir développer. Le secteur sud-ouest et ses 104 hectares, à proximité du boulevard du Millénaire et près de la gare du train de banlieue, ainsi que les 136 hectares du secteur de l’ancienne industrie I.C.I., qui longent le chemin du Richelieu et bordent la limite territoriale de McMasterville. « Le premier est zoné agricole et les démarches entreprises par la Ville remontent à il y a longtemps. C’est un enjeu qui nous dépasse parce que la structure qui décide, c’est la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ). Pour l’autre secteur, c’est la même chose, sauf que cette fois, l’enjeu concerne le ministère des Transports du Québec (MTQ) et l’accès à la route 116. »

De son côté, le maire de Saint-Basile, Yves Lessard, parle de « richesse qui dort au secteur sud-ouest » et soutient que la Ville est limitée « parce qu’on nous empêche de développer à cause d’une espèce de patente qu’est le Plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD) ». « Beaucoup de gens décident pour les municipalités », dit-il.

Enfin, Mme Laurin ramène le dossier Maison Éthier. Le centre commercial a été vendu au Groupe Messier Savard et associés, le 18 avril dernier. « Il y a une piste de réflexion, afin de s’assurer d’un développement harmonieux, qui ne fera pas fi des espaces verts et de la mobilité, notamment. »

QUESTION AUX LECTEURS :

Croyez-vous que Saint-Basile réussira à développer le secteur près de la gare?