Des Grandbasilois heureux

Palmarès des villes du Québec où il fait bon vivre

Saint-Basile-le-Grand apparaît au 8e rang des villes où il fait bon vivre au Québec, selon un sondage Léger dont les résultats ont été publiés le 24 avril dans le Journal de Montréal. Saint-Bruno-de-Montarville et Sainte-Julie se classent respectivement aux 20e et 47e échelons.

Les Grandbasilois sont-ils plus heureux que leurs voisins de Saint-Bruno-de-Montarville et de Sainte-Julie?

Nonobstant le classement, il faut savoir que ce palmarès est établi en fonction de l’Indice de bonheur Léger (IBL) des Québécois. Il est basé selon 25 critères d’influence, notamment la famille, l’amour, la santé, l’accomplissement, l’argent…

Saint-Basile-le-Grand

Saint-Basile-le-Grand a récolté un IBL de 75,37. Saint-Bruno-de-Montarville pointe à 74,06 et Sainte-Julie enregistre un résultat de 71,78. L’IBL moyen du Québec est de 69,65. Shefford trône au sommet de la liste comprenant 100 villes. Gaspé suit derrière.

« C’est un bel honneur, parce que ça témoigne de l’appréciation des citoyens. » – Yves Lessard

« Ça nous a rendus de bonne humeur de constater ce palmarès! C’est un bel honneur, parce que ça témoigne de l’appréciation des citoyens. Mais rappelons que ça demeure aléatoire. Saint-Basile-le-Grand a déjà été à la 59e place. Cette année, nous avons atteint le 8e rang. Nous espérons grimper encore dans l’échelle du bonheur », commente le maire de Saint-Basile-le-Grand, Yves Lessard.

Selon ce dernier, les jeunes familles, la vingtaine de parcs du territoire, la proximité avec la rivière, les activités culturelles et sportives proposées sont quelques-uns des facteurs qui auraient fait augmenter l’Indice du bonheur à Saint-Basile-le-Grand.

Par ailleurs, « parmi toutes les villes environnantes, et il y en a plusieurs autour, Saint-Basile-le-Grand se trouve en tête de peloton » de la Vallée-du-Richelieu. Une donnée qui semble faire la fierté du maire Lessard. Dans la Vallée-du-Richelieu, Mont-Saint-Hilaire suit au 34e rang.

Pourtant, à Saint-Basile-le-Grand, la possibilité de développement résidentiel est quasi nulle, la municipalité est traversée par un chemin de fer, « cette cicatrice qui sépare en deux la ville », l’avis d’imposition des citoyens a augmenté de 17 % au cours des dernières années et la circulation sur la route 116 donne des maux de tête à bien des automobilistes aux heures de pointe. « Oui… mais les gens aiment ça, à Saint-Basile-le-Grand, malgré tout. Au-delà de ces facteurs d’inconfort, il y a un confort humain et environnemental plus important, semble-t-il », note M. Lessard.

Enfin, celui-ci estime que le climat politique au sein du conseil municipal peut aussi avoir fait pencher la balance. « On espère que nous y sommes aussi pour quelque chose. Nous essayons de travailler dans la collégialité afin d’éviter tout tiraillement politique. Nous sommes sincères dans nos décisions et je crois que les gens le reconnaissent. »

Saint-Bruno-de-Montarville

« Saint-Bruno se classe bien parmi les villes de l’agglomération et parmi les municipalités environnantes », se réjouit le maire, Martin Murray. En effet, au sein de l’agglomération de Longueuil, Saint-Bruno arrive au sommet du classement (Boucherville suit, en 44e position). Des 20 premières nommées, seule Saint-Basile-le-Grand, parmi les voisines, est mieux cotée.

Tout de même, le maire Murray aurait souhaité un meilleur résultat et il analyse le palmarès avec un grain de sel, puisqu’il s’agit d’un « instantané pris une journée donnée », qui aurait pu être tout à fait différent le lendemain. « Au moins, nous ne sommes pas au 100e rang comme l’est Saint-Lambert. »

Il poursuit : « Quand je pense à Saint-Bruno, je pense à cet esprit de communauté qui est fort. Ça apporte un sentiment de fierté. La présence de la nature, du parc national et de nos parcs; nous avons une canopée exceptionnelle. Il y a une sérénité qui se dégage de cette proximité à l’environnement », poursuit M. Murray, qui rappelle que Saint-Bruno-de-Montarville est une ville accueillante pour les jeunes familles. D’ailleurs, en 2018, Saint-Bruno-de-Montarville a été choisie, pour une deuxième année consécutive, comme meilleure ville où élever une famille selon le magazine économique MoneySense. « Saint-Bruno est une petite communauté tissée serrée; une communauté qui se voit différente, mais différente dans le bon sens du terme », de souligner M. Murray.

Sainte-Julie

« Nous sommes heureux de constater que Sainte-Julie se situe au-dessus de la moyenne québécoise des municipalités où il fait bon vivre, répond la mairesse de Sainte-Julie, Suzanne Roy. Les témoignages d’appréciation reçus de nombreux citoyens, les commentaires que nous pouvons lire sur les réseaux sociaux et nos nombreux efforts déployés sur le terrain nous font croire qu’au-delà des sondages et des perceptions, les gens demeurent heureux et fiers de vivre à Sainte-Julie. Ils nous ont plusieurs fois montré durant la pandémie qu’ils savent se serrer les coudes, un élément important dans le bonheur des citoyens! »

Sainte-Julie a déjà été reconnue comme étant la ville du bonheur. Entre 2006 et 2014, au cumulatif, Sainte-Julie a occupé la première place quatre fois au titre de la ville du bonheur selon l’Indice de bonheur Léger. Quand on lui demande ce qui explique ce recul au classement, la mairesse constate que les « villes en région, loin des grands centres, ont obtenu cette année une cote plus élevée dans le palmarès ». Elle ajoute : « Nous félicitions les municipalités qui sont en tête du palmarès et nous estimons que le bonheur doit être partagé et s’étendre de ville en ville : nous sommes heureux de les voir rayonner à leur tour. »

Pour ce palmarès, la firme Léger a sondé 61 350 Québécois entre le 1er janvier 2020 et le 15 avril 2021.

QUESTION AUX LECTEURS :

Qu’est-ce qui vous rend heureux?