Des garagistes plus occupés

Déglaçage des rues

Des garagistes de la région affirment que depuis deux à quatre semaines, ils constatent une augmentation de clients pour des cas de pneus fendus et de jantes à réparer.
C’est le cas du propriétaire du garage Service Aigle d’Or de Saint-Bruno, Serge Chicoine, qui a dû changer deux « pneus fendus et bousillés » la semaine dernière, et réparer trois jantes la semaine précédente. C’est, depuis un mois, un petit surplus de réparations en ce sens comparé à la normale, d’après lui. « J’ai aussi le cas d’une voiture qui est arrivée sur une remorque. Sa suspension avant s’était brisée à la suite d’un contact avec un nid-de-poule », mentionne Serge Chicoine, qui s’attend à accueillir d’autres clients pour des cas semblables au cours du mois de mars. « Ces incidents peuvent survenir n’importe où sur le territoire, mais disons que la route 116 ne collabore pas vraiment; elle n’est pas trop belle! »

« Le travail s’effectue lentement, mais sûrement. » – La Ville de Saint-Bruno

Du côté de Pneus et Services Grisé, aussi à Saint-Bruno, on parle d’une dizaine de réparations par semaine, depuis un mois. Des pneus, des jantes, des alignements. « On débosse, on remplace, on répare des morceaux brisés, pliés, explique au journal
D’après M. Marois, propriétaire de l’entreprise Marois Automobiles, à Saint-Basile-le-Grand, « il y a ces temps-ci beaucoup plus de pneus fendus que la normale. C’est difficile à déterminer exactement combien, mais il y a une hausse, c’est certain!

Opérations de déglaçage

Presque simultanément la semaine dernière, les villes de Saint-Bruno-de-Montarville et de Saint-Basile-le-Grand diffusaient des communiqués afin d’informer les citoyens d’une opération de déglaçage des rues.
« Dans un contexte où se succèdent des conditions climatiques exceptionnelles […], la Ville désire informer ses citoyens que son personnel est sur le terrain afin d’épandre de l’abrasif et de procéder au déglaçage des rues. La Ville a également recours à un chargeur équipé d’une lame et d’une niveleuse pour aplanir les surfaces afin de les rendre plus praticables et sécuritaires », peut-on lire dans le communiqué de Saint-Basile, en ligne depuis mercredi dernier.
« Les employés des Travaux publics poursuivent le déglaçage de certaines rues de la ville. Il s’agit de la priorité, et ce, jusqu’à la prochaine chute de neige. Les conditions météorologiques des dernières semaines et le froid intense forcent les employés à être créatifs afin de réussir à déglacer le réseau routier. C’est pourquoi ils utilisent maintenant deux pelles mécaniques ou deux rétrocaveuses (pépines) afin de briser la glace au centre des rues locales les plus accidentées pour y faciliter la circulation. En raison de l’épaisseur de la glace et afin de ne briser ni la machinerie ni l’asphalte, le travail s’effectue lentement, mais sûrement », apprend-on dans celui de Saint-Bruno, émis le lendemain.
Or, ces rues glacées ne datent pas d’hier. C’était le cas avant même la plus récente tempête de neige qui a forcé la fermeture des établissements de la Commission scolaire des Patriotes, le 13 février dernier. Le journal avait pris des photos la veille, le mardi 12 février, avant la tombée des précipitations, de l’état de la chaussée et des artères résidentielles, notamment dans le quartier près de l’École primaire Mgr-Gilles-Gervais, ainsi que sur les rues Boulanger et Evergreen, entre autres. La glace, à ces endroits, pouvait parfois atteindre près de 10 cm d’épaisseur.
Des chaussées glacées et difficilement praticables, à pied comme en voiture, qui n’ont pas manqué d’être signalées sur les réseaux sociaux par les Grandbasilois et les Montarvillois au cours des dernières semaines.

QUESTION AUX LECTEURS :

Est-ce que l’état des routes de cet hiver a causé un bris sur votre véhicule?