Des dons supplémentaires

Aide financière pour Minta Saint-Bruno

Des donateurs anonymes ont versé des dons significatifs à Minta Saint-Bruno. Une aide financière que l’organisme accepte avec plaisir.
À la suite d’un article publié dans le journal Les Versants en octobre dernier, dans lequel la présidente de Minta Saint-Bruno, Gisèle Prévost, mais surtout Denise et Luc Pelland, deux mécènes aidant financièrement l’organisme depuis des années, incitaient les Montarvillois à se montrer généreux, de nouveaux donateurs se sont manifestés.
Ces généreux citoyens, qui souhaitent demeurer anonymes, ont remis des dons dans les quatre chiffres à Minta Saint-Bruno. Gisèle Prévost se dit optimiste pour la suite. « C’est quand même satisfaisant, d’autant plus que ces donateurs ne faisaient pas partie de nos donneurs habituels », explique la présidente.

« Nous sommes proches de Haïti. » – Gisèle Prévost

Contrairement à Denise et Luc Pelland, qui ont honoré un premier engagement de 5 ans et un don global de 50 000 $, en plus de renouveler celui-ci pour un autre mandat de cinq ans avec Minta Saint-Bruno, les nouveaux venus ont offert un don unique. « Il n’y a eu pour l’instant aucune autre personne qui s’est manifestée. Mais il reste qu’à la suite de cette visibilité, je suis certaine que davantage de gens sont informés de la présence et de la mission de Minta. D’autres contribueront peut-être plus tard », de poursuivre Mme Prévost.
Pour la responsable des mécènes, Emmanuelle Héroux, l’article paru dans Les Versants il y quelques mois « a facilité son approche auprès des donateurs émérites et des mécènes ». Elle précise : « À la suite de l’histoire des Pelland, les dons sont arrivés. L’article a donné une crédibilité aussi à Minta et à sa mission, m’a permis de mieux approcher ces gens. »
À Minta, obtenir plus de dons permettra enfin de passer d’une limite de 4 000 à 5 000 $ par projet à réaliser. « C’est ce que nous souhaitons pour 2020, l’année de notre 50 anniversaire », ajoute Mme Prévost.

Deux projets en Haïti

Par ailleurs, le journal a appris que parmi les huit projets d’aide humanitaire que Minta appuiera et qui seront officiellement annoncés plus tard en mars, deux se retrouvent en Haïti; l’un à Jérémie, l’autre aux Abricots.
Les chèques pour subventionner les projets seront distribués le samedi 4 mai prochain, quelques minutes avant le départ de la 43e Marche Minta.

La situation en Haïti

Quand on lui demande ce qu’elle pense de la crise qui sévit actuellement dans ce pays antillais, Gisèle Prévost répond que c’est une triste situation. « Nous sommes proches de Haïti. Nous sommes touchés par ces problèmes qui surviennent sur place », observe-t-elle, rappelant du même souffle que certains coopérants sont sur le terrain, dans leurs communautés.
Depuis quelques semaines, des milliers de manifestants réunis protestent contre l’inflation et la corruption, et exigent entre autres le départ de Jovenel Moïse, le président du pays.
Parmi les coopérants évoqués par Gisèle Prévost, il y a sœur Thérèse Savard, qui est sur place à Jérémie. Un groupe est aussi installé aux Abricots. « Ce sont de petites communautés, mais ces coopérants sont là depuis toujours. Ils ne sont pas touchés par la crise actuelle; il n’y a pas de danger pour eux », assure la Montarvilloise.

QUESTION AUX LECTEURS :

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