Décès de l’artiste Alan Glass

Le journal Les Versants a appris le décès de l’artiste Alan Glass, survenu le 16 janvier. Considéré comme un pilier important du mouvement surréaliste, celui qui a passé sa jeunesse à Saint-Bruno-de-Montarville est décédé à l’âge de 90 ans.

« Aujourd’hui, j’ai appris le décès de M. Alan Glass, artiste de renommée mondiale qui a habité longtemps à Saint-Bruno durant son enfance », mentionne le conseiller municipal Marc-André Paquette à la fin de la plus récente assemblée régulière de Saint-Bruno, tenue la semaine dernière.

En fait, Alan Glass est né à Saint-Bruno-de-Montarville en 1932. Il a vécu dans une maison sur la rue Montarville. Sa famille est liée au club de golf privé Mount Bruno Club puisque son oncle, Willie Park Jr., a réalisé le parcours original du terrain. Le père d’Alan Glass était responsable de la gestion.

Au nom de tous les élus du conseil municipal de Saint-Bruno-de-Montarville, le maire, Ludovic Grisé-Farand, a tenu à adresser ses condoléances à la famille de M. Glass, « un artiste d’exception, et un grand ambassadeur montarvillois ».

En 2016, la Ville a nommé en l’honneur d’Alan Glass le grand salon du centre d’exposition du Vieux presbytère. Saint-Bruno désirait ainsi souligner le succès international de l’artiste et faire connaître cet homme à la population montarvilloise, en plus de contribuer à faire perdurer son œuvre dans le temps. C’est dans la même optique que le centre d’exposition du Vieux Presbytère a présenté, l’automne dernier, l’exposition Dessins automatiques Paris 1954/1962 d’Alan Glass. Cette dernière mettait en lumière une série de dessins insolites réalisés par l’artiste, alors qu’il vivait à Paris entre 1954 et 1962.

« Aujourd’hui, j’ai appris le décès de M. Alan Glass, artiste de renommée mondiale. » – Marc-André Paquette

Alan Glass a plutôt choisi d’emprunter le chemin de la création. Artiste multidisciplinaire, il était surtout connu pour être l’auteur de boîtes raffinées et ludiques. Sous la forte influence du surréalisme et la fascination du peintre naïf français Douanier Rousseau, ses assemblages d’objets trouvés ou chinés aux puces sont faits d’échos, de correspondances fortuites et de souvenirs. Ses œuvres s’apparentent à d’élégants cabinets de curiosités, où nostalgie et onirisme se conjuguent. De nombreuses expositions célèbrent son travail, notamment au Québec, dans de grands musées d’Europe, des États-Unis et du Mexique, et ses œuvres font désormais partie de nombreuses collections publiques et privées, des plus prestigieuses.