Début des contrôles routiers

Hier soir a eu lieu un contrôle routier en matière d’alcool et drogue au volant à Saint-Bruno, un parmi plusieurs à venir.
De 23 h 30 à 3 h dans la nuit du 29 au 30 novembre, le Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL) a procédé à un contrôle routier à Saint-Bruno, à l’intersection de la route 116 et du boulevard Seigneurial.
Selon l’agente Mélanie Mercille, porte-parole du SPAL, 356 véhicules ont traversé le contrôle routier. « Il y a eu quatre personnes qui ont subi un ADA (appareil de détection approuvé), mais aucune accusation criminelle n’a été portée contre elles », a-t-elle déclaré ce matin.

Plus d’opérations à venir

Selon le SPAL, l’ensemble des Services de police du Québec, en collaboration avec la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ), va intensifier ses interventions ciblant la capacité de conduite affaiblie par l’alcool ou la drogue jusqu’au 3 janvier.
Une opération nationale de prévention s’est déployée le 29 novembre sous le thème « Conduire chaud, conduire gelé, c’est non ». Elle vise à rappeler aux citoyens de ne pas prendre le volant sous l’effet de l’alcool ou la drogue.

« Il y a eu quatre personnes qui ont subi un ADA, mais aucune accusation criminelle n’a été portée contre elles. »
– Agente Mélanie Mercille

« Les patrouilleurs interviendront de façon intensive, entre autres, lors de la tenue de points de contrôle routier afin de détecter et de procéder à l’arrestation des conducteurs dont la capacité de conduite est affaiblie par l’alcool, la drogue ou une combinaison des deux », prévient l’agent Jean-Pierre Voutsinos dans un communiqué.
La SAAQ aura également des contrôleurs routiers qui collaboreront avec les services policiers lors des opérations conjointes. Ils interviendront auprès des véhicules lourds, des autobus et des taxis.

Quelques chiffres

Décembre étant un mois rempli de festivités, les risques d’être impliqué dans une collision ou d’être arrêté sont donc multipliés durant cette période.
La capacité de conduite affaiblie par l’alcool ou la drogue demeure l’une des causes principales des collisions mortelles au Québec. Selon les statistiques du SPAL, chaque année entre 2012 et 2016, les collisions attribuables à l’alcool ont causé en moyenne 110 décès, soit 30 % d’entre elles. On dénombre aussi en moyenne 260 blessés graves (15 % ) et 1800 blessés légers (5 %).
Dans les mêmes années, chez les conducteurs décédés dans une collision de la route, le SPAL informe que 33 % d’entre eux avaient des drogues dans le sang. Trente-cinq pour cent des conducteurs de 16 à 24 ans avaient du cannabis dans le sang.
L’importance est de rappeler les options qui s’offrent aux conducteurs aux facultés affaiblies, telles que l’Opération Nez rouge, disponible du 30 novembre jusqu’au 31 décembre, les services de taxi ainsi que le transport collectif.
Question aux lecteurs : Quelle méthode de raccompagnement privilégiez-vous après une soirée arrosée?