Crématorium: une séance d’information tenue lundi

Saint-Bruno procédera à une séance d’information le lundi 20 janvier, 19 h, au centre Marcel-Dulude, relativement au projet de crématorium, qui doit être implanté dans un quartier résidentiel.

La séance a comme objectif de répondre aux questions des citoyens. Trois études ayant trait à la circulation, à la qualité de l’air et à la valeur foncière des propriétés limitrophes au projet seront alors présentées. « Par souci de transparence », ces documents seront disponibles dès le lendemain sur le site web de la Ville. Un sommaire des questions-réponses de cette rencontre sera également publié dans les jours qui suivent la rencontre.

Saint-Bruno a par ailleurs tenu à préciser que le projet est conforme à son plan d’urbanisme. « En aucun temps la Ville a modifié son plan d’urbanisme pour accueillir ce projet. Le développement du territoire de la Ville de Saint-Bruno-de-Montarville se fait en tout respect du plan d’urbanisme et des règlements de zonage », a-t-on indiqué.

Le dossier du crématorium sera présenté en janvier lors d’une séance extraordinaire au cours de laquelle le conseil se prononcera sur son éventuelle réalisation, a précisé la Ville.

Une pétition de plus de 500 noms a déjà été signée contre l’arrivée du crématorium, lequel serait situé  l’intérieur d’un quadrilatère constitué de la rue Parent, de l’autoroute 30, du quartier industriel et de la montée Montarville. Les résidants de la rue Parent, de la rue De Mésy et de la rue Gouin seraient directement concernés par l’arrivée du commerce.

Les citoyens ont notamment exprimé leurs craintes de voir la qualité de l’air, la valeur de leur résidence et la circulation automobile être affectées par ce nouveau commerce.

De son côté, la Coopérative funéraire du Grand Montréal affirme qu’elle a le droit de s’établir à cet endroit et qu’elle respecte toutes les exigences en matière environnementale, notamment quant au rejet de contaminants dans l’air.

L’organisme a d’ailleurs décidé de poursuivre la Ville de Saint-Bruno, qui tarde à lui offrir les permis nécessaires à la construction.

« Après des mois de délais et de tergiversations, la Coopérative n’avait pas d’autre choix que de prendre cette mesure afin de limiter les coûts financiers importants et les autres préjudices subis par notre organisation en raison de l’inaction de la municipalité », avait expliqué l’entreprise, lors du dépôt de sa requête judiciaire, en décembre dernier.