Contribuer au bien-être des abeilles

Saint-Bruno-de-Montarville

Ce samedi se tient un atelier de découverte des abeilles au parc du Frère-Marcel-Alary animé par l’organisme Alvéole, qui espère sensibiliser les citoyens au travail des abeilles.
Alvéole et la Tribune jeunesse invitent les citoyens à assister à cet atelier, qui se tiendra entre 10h et 11h.
L’organisme d’apiculture urbaine en profitera pour intéresser les participants à cette pratique en présentant les ruches urbaines installées dans le parc du Frère-Marcel-Alary. « On va ouvrir les ruches devant les gens, procéder à l’inspection complète pour découvrir l’intérieur d’une colonie d’abeilles, comment elle fonctionne et définir les rôles à l’intérieur de cette colonie », décrit Étienne Lapierre, co-fondateur d’Alvéole.
Ce dernier explique que le but recherché est de faire comprendre l’importance de l’apiculture urbaine et de reconnecter les citoyens à la nature en leur expliquant les bienfaits d’un miel local.
Petits comme grands sont invités. « Tout le monde a avantage à en connaître plus sur les abeilles, parce que c’est un sujet plein de richesse. Pouvoir assister à quelque chose de vivant, de concret et de voir ses sens éveillés par ça, c’est un pas vers l’avant pour être plus conscient des merveilles que l’abeille fait pour nous », ajoute-t-il.

« Pouvoir assister à quelque chose de vivant, de concret et de voir ses sens éveillés par ça, c’est un pas vers l’avant pour être plus conscient des merveilles que l’abeille fait pour nous. »
– Étienne Lapierre

Les citoyens sont donc invités en grand nombre pour profiter de cette opportunité pour échanger sur cette espèce.
Que faire pour aider les abeilles ?
Les populations d’abeilles à travers le monde sont en déclin, un fait que corrobore Étienne Lapierre. « C’est la manière dont on produit en général la nourriture qui tue les abeilles, à cause des pesticides et de la perte de biodiversité. »
Même si c’est une problématique qui dépasse les limites de la Ville, le co-fondateur estime que les citoyens peuvent tout de même faire leur part pour sauver, ou du moins aider, les abeilles.
Il illustre trois actions qui peuvent être posées par monsieur et madame tout le monde : « Même si on n’a pas de ruche, on a un terrain, et l’abeille va bénéficier de l’environnement qu’on leur présente. Il faut donc laisser pousser les espaces verts et en friche pour faire pousser des espèces indigènes comme le trèfle, le pissenlit, etc. qui ont un immense impact sur la biodiversité et les pollinisateurs. Le citoyen peut aussi avoir un impact positif en mettant un petit bassin d’eau pour que les abeilles puissent s’abreuver, et bien-sûr en achetant local. »
Il renchérit : « La force de l’apiculture urbaine c’est de se trouver dans des milieux où la population consomme local et de créer un engagement face à cette cause pour leur faire sentir que quand on achète local, ça a un impact direct sur les abeilles. »
Saint-Bruno, un terreau fertile
Selon Étienne Lapierre, la région de Saint-Bruno a beaucoup de potentiel au niveau floral, ce qui profite évidemment aux petites ouvrières. « Pourquoi les abeilles sont en santé ici c’est dû à la biodiversité de Saint-Bruno. Toute cette biodiversité, qui est sans pesticide, permet aux abeilles d’avoir un bien-être vraiment intéressant. »
Il en profite notamment pour encourager le concept de ville nourricière, plus axé sur la production locale, et les initiatives de ruches urbaines en milieu scolaire, d’entreprise ou résidentiel, qui sont la spécialisation et la mission d’Alvéole.