Collecte de fonds contre le crématorium

Le mouvement Citoyens opposés aux crématoriums adjacents aux résidences et habitations (COCARH) lance une campagne de sociofinancement contre le projet d’un crématorium proche d’un quartier résidentiel à Saint-Bruno-de-Montarville.

Une campagne de sociofinancement a été lancée pour aider une association à lutter contre la construction d’un crématorium qui serait situé à proximité d’une zone résidentielle à Saint-Bruno-de-Montarville.

« Notre organisation sans but lucratif (OSBL), enregistrée au Québec, a besoin de votre soutien pour s’opposer, en dernier recours devant les tribunaux, à la construction d’un crématorium. Ce crématorium, qui sera un des plus gros de la Communauté métropolitaine de Montréal, fera partie d’un grand complexe funéraire suprarégional construit par la Coopérative funéraire du Grand Montréal sur un petit terrain zoné commerce de voisinage », peut-on lire comme explication pour la campagne.

Lancée le 28 avril, l’OSBL avait récolté près de 4 470 $ de dons le 13 mai, sur un objectif fixé à 50 000 $.

Plusieurs manifestations ont déjà été organisées par les opposants du projet dans les rues de Saint-Bruno.

Rappel des faits

Dans un premier temps, les élus de Saint-Bruno, en séance du conseil municipale, sensibles à la mobilisation citoyennes qu’avait entraîné la mise en place d’un crématorium proche de leur quartier, avait soulevé le manque d’acceptabilité sociale pour ne pas autoriser la demande de PIIA de la Coopérative funéraire du Grand Montréal (CFGM), rendant ainsi impossible l’avancement du projet.

Cette décision a été renversée le 31 janvier par la Cour supérieure qui a ordonné à la Municipalité d’accepter le PIIA et de procéder rapidement à une prise de décision concernant l’acceptation d’un permis de construire demandé par la CFGM pour un crématorium à Saint-Bruno.

Une poursuite de 700 000 $

Rappelons qu’en raison du retard engendré dans le projet à la suite de la volonté de la Ville de s’y opposer, la CFGM poursuit actuellement la Ville en dommages et intérêts pour un montant de 700 000 $.