Caroline Cossette désormais conseillère indépendante à Saint-Bruno

Le journal Les Versants annonçait en primeur, jeudi en soirée, que Caroline Cossette quittait le Parti montarvillois, sa formation politique, au sein du conseil municipal. Caroline Cossette, élue sous la bannière du Parti montarvillois, siégera au prochain conseil municipal comme conseillère indépendante.
Le Parti Montarvillois a réagi au départ de l’élue du district 3 à Saint-Bruno-de-Montarville, qui quitte ainsi le parti du maire. L’annonce officielle a été faite ce matin. « Le Parti reconnaît n’avoir pu intégrer Mme Cossette au sein du caucus de ses élu.e.s, et ce, malgré une communauté de vision et des engagements partagés. Depuis quelques mois, des efforts importants ont été consentis de part et d’autre pour corriger la situation, sans succès. Nous n’avons d’autre choix que d’accepter sa décision. Caroline Cossette est une jeune femme de talent et au dynamisme indéniable; elle demeure un atout pour notre conseil municipal et notre communauté. Nous nous joignons donc aux citoyens et citoyennes de son district pour lui souhaiter le meilleur des succès dans la poursuite de son mandat. Nul doute qu’elle saura les représenter tout en appuyant les éléments prioritaires du programme du Parti montarvillois qu’elle leur a présentés lors de la dernière campagne électorale. »
Il est ajouté dans un communiqué que les projets, notamment ceux concernant le centre-ville, seront poursuivis par l’équipe majoritaire : « Le Parti montarvillois garde le cap sur ses engagements électoraux, notamment sur les importantes réalisations à venir au centre-ville de Saint-Bruno. Nous comptons sur la pleine collaboration de Mme Cossette et de l’ensemble du conseil municipal pour l’avancement des choses. C’est ce que les citoyens attendent de nous. »
Reste à savoir si la candidate indépendante conservera ses tâches de responsable du développement économique, de la culture et de la vie communautaire? Continuera-t-elle de siéger au sein du Comité consultatif de développement économique et du Comité consultatif sur le milieu de vie? Des questions qui restent en suspends.