200 000 $ pour rénover l’hôtel de ville

L’hôtel de Ville de Saint-Bruno-de-Montarville sera rénové à hauteur de 200 000 $ cette année.
Même si elle en a grand besoin, et ce depuis plusieurs années, et que l’infrastructure est prévue dans son Plan d’urbanisme, la Ville de Saint-Bruno-de-Montarville ne peut se payer un nouvel hôtel de ville, plus grand et pouvant regrouper tous les services. « Le fardeau fiscal est actuellement trop élevé pour que l’on puisse se le permettre », indiquait aux Versants Martin Murray, maire de Saint-Bruno, dans l’édition du 8 mars.

« Il faut faire en sorte que les locaux soient adéquats. C’est bon pour les gens qui y travaillent, mais c’est aussi bon pour le public. » – Martin Murray

Ne pouvant pas faire de gros travaux, la Ville a cependant décidé d’investir 200 000 dollars, pour apporter des changements. « C’est la somme que nous consacrerons pour refaire les toilettes et l’entrée, et pour que certains employés puissent être plus tranquilles pour travailler », a expliqué Guy Hébert, directeur général de Saint-Bruno.
Un objectif qui est suivi par M. Murray : « Ce que nous visons, c’est la qualité de vie au travail et on ne ménagera pas nos efforts pour avoir des environnements propices. C’est comme pour l’investissement dans la bibliothèque municipale. Les gens nous ont critiqués pour ça, mais ils sont bien contents aujourd’hui. Pourtant, on a eu une volée de bois vert et certains disaient que c’était du gaspillage. Les 200 000 $ qu’on investit à l’hôtel de ville, c’est la même chose. Il faut faire en sorte que les locaux soient adéquats. C’est bon pour les gens qui y travaillent, mais c’est aussi bon pour le public. Cela va être plus accueillant pour ceux qui vont aller chercher leur permis. C’est cette volonté-là qu’on a. »

Même montant que pour la bibliothèque

En septembre 2016, la Ville inaugurait les rénovations qu’elle avait apportées à la bibliothèque municipale pendant quatre semaines et un budget d’un peu plus de 200 000 dollars.
« On s’était comparé avec d’autres municipalités. Il nous fallait plus d’abonnés, on avait des lacunes sur ça. C’est aussi pour ça qu’on a fait des travaux », précise M. Hébert.
Le projet avait été contesté, car la Ville avait reçu, en février 2014, un accord de principe du ministre de la Culture de l’époque Maka Kotto, d’une aide de plus d’un million de dollars pour la rénovation de la bibliothèque, à la condition que la Ville double la somme.