Les amis du rugby

Les Celtics de l’Association de rugby junior de la Rive-Sud (ARJRS), basée à Sainte-Julie, se préparent pour une saison qui sera « fort intéressante », d’après le vice-président (VP) de l’organisation, Cristian Viguera.

Les 13, 20 et 28 avril 2024 se tenaient des journées portes ouvertes pour l’ARJRS. « Le but, c’est vraiment de faire connaître ce sport en offrant un lieu pour que les jeunes puissent se rencontrer entre amis et essayer le sport sans pression », indique M. Viguera.

La saison régulière se déroulera de mai à septembre. 

Une histoire d’amis

« D’abord, le rugby, c’est une histoire d’amis. C’est un sport dans lequel il est impossible de gagner sans l’apport de l’équipe complète », considère le VP. 

Selon ce dernier, qui s’implique également à titre d’entraîneur pour l’ARJRS depuis huit ans, c’est ce qui fait en sorte que le référencement d’amis pour recruter de nouveaux joueurs est une méthode « vraiment efficace » pour construire une équipe soudée. Par la mentalité de ce sport, les nouveaux joueurs intègrent une large famille, soutient-il.

« Lorsqu’on a des tournois, que l’on appelle » jamborees « , ce sont des évènements familiaux. Après la partie, avec les autres équipes, on fait ce que l’on appelle la troisième demie : un moment où l’on met de côté la compétition qui se passe sur le terrain pour juste célébrer notre amour pour ce sport! », soulève M. Viguera.

Un sport inclusif

« C’est le sport le plus inclusif qui soit », affirme M. Viguera, qui mentionne notamment les efforts faits par l’association conjointement avec la Fédération de Rugby du Québec pour développer plus d’équipes féminines. « Il n’y a pas vraiment un prototype physique pour le rugby. Il y a un rôle pour tout le monde dans ce sport », ajoute l’entraîneur. 

Un sport de contrôle

Le VP et entraîneur démystifie certaines croyances populaires relativement à ce sport, notamment au sujet de la violence : « Le rugby, c’est extrêmement formateur. C’est un sport rude, qui demande un dépassement de soi physiquement, mais ce n’est pas violent. »

« Justement, ça enseigne aux joueurs l’importance d’être en contrôle de ses moyens. On crée des gens qui sont capables de gérer leurs frustrations et de contrôler leur agressivité », explique M. Viguera. 

« Les parents sont très reconnaissants, ils voient les changements dans la personnalité et l’engagement de leurs enfants », remarque-t-il.