Qui ne dit mot consent

(Lettre adressée à mesdames Christine St-Pierre, ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, et Claudette Jobin, présidente de la Ligue des femmes du Québec.)

Mesdames,

Il est décevant de constater l’inertie gouvernementale de nos têtes dirigeantes face à la présence d’extrémistes et d’islamistes qui nous imposent leur mode de vie. Cette attitude est une insulte à l’intelligence des électeurs conscients de la gravité de la situation, à court ou à long terme. C’est à se demander si les dames élues et choisies par le premier ministre « fin diplomate » servent de boucliers ou de paravents pour pallier des décisions défaillantes.

Comment être insensible aux doléances de nombreuses dames musulmanes qui vivent parmi nous? Il y en a de celles qui ont été victimes de sévices, de cruauté mentale, d’excision, de mariages forcés et de menaces de mort pour refus de porter le voile, que l’une d’elles appelle « le voile de la honte »! Dans une des entrevues accordées à des dames, on a entendu ce qui suit : « Le voile est un drapeau « symbole » que les islamistes plantent sur la tête des filles pour dire au monde qu’aux endroits où elles se trouvent, ils sont là et seront de plus en plus nombreux (sic). »

Tout récemment, on a publié la photo d’une dame aveuglée à l’acide en guise de punition. La raison : elle a osé refuser une demande en mariage! N’oublions pas le nombre de familles d’émigrés qui vivent en ghetto, dont les femmes ne parlent pas les langues du pays; pour elles, c’est l’omerta.

Pourquoi tant d’indulgences et d’accommodements à l’endroit de ces insurgés qui refusent de s’adapter et, entre autres, coûtent une fortune aux gouvernements pour sécuriser le pays, alors que non seulement il y a d’autres priorités avec des besoins pressants, mais aussi une situation économique du pays qui n’est pas des plus florissantes?

Ironie du sort

Mesdames, vous êtes en âge pour vous rappeler et informer les jeunes que, dans les années 1970, on a déployé les Forces armées canadiennes pour contrer quelques felquistes. Quel sort réservons-nous aux nôtres après tant d’années d’injustices et d’indifférence pour gagner des votes? Quand va-t-on avoir la dignité de rappeler à ces imposteurs que nous sommes maîtres chez nous et qu’on ne peut plus tolérer l’intolérable? Des pays d’Europe ont réagi, comme l’Italie, où le pape vit; qu’attendons-nous? À vous, bonne réflexion, bonne décision et bonne chance.

Je demeure, respectueusement vôtre, un émigré.

Serge Rathle

Résidant de Saint-Basile