Jean-Pierre Neveu devient Maître en beaux-arts

Gala Académia XXI – 2013 de l’Académie internationale des Beaux-Arts du Québec

Pour l’ensemble de son œuvre reconnue à l’échelle nationale et internationale, pour applaudir ses 50 ans de carrière, pour souligner son univers personnel de peintre, pour les reconnaissances obtenues de ses pairs et du monde de l’art, le Grandbasilois Jean-Pierre Neveu a reçu le titre de Maître en beaux-artsde l’Académie internationale des Beaux-Arts du Québec (AIBAQ). Il a obtenu cette très grande distinction lors du gala Académia XXI – 2013, célébré le 11 mai dernier à la Maison des Arts Desjardins de Drummondville.

« Quand tu reçois un tel titre, c’est que les autres Maîtres de l’Académie, tes pairs, te reconnaissent à leur niveau. Tu n’as plus à te battre pour être reconnu. Je n’ai jamais eu une telle reconnaissance. C’est comme si toi, tu venais de remporter le prix Pulitzer. C’est mon Pulitzer à moi! » déclare Jean-Pierre Neveu, que le Journal de Saint-Basile a rencontré. 

Au gala Académia XXI, Jean-Pierre Neveu s’attendait à joindre la catégorie des Académiciens. Mais d’artiste professionnel, il est passé au statut de Maître. C’est un saut de deux niveaux d’un seul coup. Il rejoint ainsi les Charles Carson, France Malo, Ljubomir Ivankovic, Diane Forest, Humberto Pinochet, Jean Letarte, Michel Giroux et autres Jacques Hébert. Pour immortaliser son exploit, il a obtenu une statuette en cristal de plomb – qualité optique. « C’est quelque chose de très précieux, très… honorable. Ça change la donne », d’expliquer l’artiste, qui s’est fait dire qu’il était maintenant temps pour lui de majorer le prix de ses œuvres.

Rappelons que le rôle de l’AIBAQ, notamment, est de promouvoir ses artistes au niveau international. Le titre de Maître en beaux-arts pour Jean-Pierre Neveu lui ouvre maintenant davantage de portes dans les musées et galeries du monde. « L’Académie amène les peintres à se dépasser, à ne pas rester stagnants. Avec un rôle comme celui que je viens de recevoir, pas question de rester passif. À moi maintenant d’aller encore plus loin dans l’art », ajoute le Grandbasilois.      

Au cours des prochaines années, il pourrait encore devenir un Grand-Maître de l’AIBAQ et rejoindre Umberto Bruni. « Après le gala, les autres Maîtres de l’Académie sont venus me voir et m’ont fait part de leur enthousiasme quant à ma distinction. Ce sont eux qui ont étudié et analysé mon dossier pour ma candidature, eux qui sont venus chez moi pour voir ce que je créais. Depuis, Umberto Bruni m’a dit qu’il avait de l’admiration pour mon travail! Je commence tranquillement à descendre de ma balloune. »

La prochaine démarche pour celui qui pratique aussi le métier de sculpteur et de romancier sera d’apporter sa candidature à l’Académie royale des arts du Canada. Fondée en 1880, elle regroupe des membres provenant de toutes les régions du Canada et appartenant à quelque vingt disciplines artistiques. Sa mission est d’encourager et de favoriser les arts de la peinture, de la sculpture, de l’architecture, du design, des métiers d’art, de la photographie et du cinéma.

Les honneurs s’accumulent

Rappelons qu’en avril 2012, Jean-Pierre Neveu recevait le plus grand honneur de sa carrière. L’Institut des arts figuratifs (IAF) lui rendait hommage pour son apport exceptionnel dans le domaine des arts visuels : l’artiste s’était alors vu décerner le titre de Membre signataire.

Dans son atelier créatif, entre toiles éparses, sculptures remontant à son adolescence, notes, essais, photos et croquis, Jean-Pierre Neveu baigne dans son univers créatif depuis les 27 dernières années : un monde vaste, mystérieux et complexe qui évolue dans des toiles colorées, qu’on dirait tirées tout droit des plus grands romans et histoires de science-fiction et de fantasy. Il s’agit du monde d’AVA. « Mon travail en tant qu’artiste, ce n’est pas de me reproduire, c’est de créer; ça fait partie de l’intelligence de l’artiste rendu à maturité d’être capable d’aller encore plus loin dans ce qu’il fait. Aujourd’hui, je sens que je commence à vivre une stagnation de mon univers. Mais ce monde, AVA, fait partie de plusieurs autres et j’ai l’impression qu’à travers mes peintures actuelles, je pourrais bientôt découvrir une fissure de lumière qui me transporterait dans une autre dimension encore plus colorée. C’est vers cette aventure que je veux aller. »