À nouveau, ce fut un succès

Les cabarets Langues pendues

Le 2e événement cabaret Langues pendues a fait encore une fois salle comble le 10 novembre dernier à Saint-Bruno. Une dizaine d’artistes professionnels de la région, dont la Montarvilloise Marjolaine Morasse, partageaient la scène dans l’ambiance intimiste du café Le Saint-Denis, pour une soirée où littérature et performances multidisciplinaires se sont croisées dans un enchaînement conçu pour surprendre le public. 

Monologues théâtraux, performance, poésie, slam et personnages improvisés, les cabarets Langues pendues présentent la littérature dans un contexte scénique et favorisent les croisements avec d’autres disciplines artistiques. Il s’agit d’un moyen de poursuivre l’acte d’écriture, généralement solitaire, en l’insérant dans une démarche où les différents artistes peuvent s’influencer l’un l’autre. Par exemple, l’artiste du corps, Roxane Chamberland, s’est inspirée de la suite poétique Poèmes érotiques pour ponctuer les nuits blanches, signée par la jeune auteure Catherine Côté, afin de créer une performance inédite. La récitation de la poète était entrecoupée par la gestuelle onirique de sa collègue en un tout symbiotique.  

La prise de parole, l’expérimentation, la découverte, voilà ce que les cabarets Langues pendues valorisent en faisant connaître des artistes de la relève aux côtés de créateurs plus chevronnés. Marianne Verville, Jules Gagnon-Hamelin, Marjolaine Morasse, Véronique Pascal, en plus des artistes déjà mentionnées, sont de jeunes créateurs montérégiens ayant été sélectionnés par Pierre Labrie et France Mongeau, deux auteurs qui ont publié chacun plus d’une dizaine de livres. Afin qu’il y ait une unité entre les œuvres, Marie-Claude De Souza a assuré la direction artistique de l’événement en agençant les textes et les prestations de façon à ce que chacune se fasse écho.

Pour en savoir plus sur le projet, visitez le site Internet www.languespendues.com.