Dominique Hudson, version latine

Spectacles d’été 2015 à Saint-Bruno-de-Montarville

Accompagné des musiciens du Cuban Martinez Show, le chanteur Dominique Hudson foulera les planches de la place du Village, le samedi 22 août, à 20 h. Si dame Nature répond aux attentes (le contraire annulerait l’événement), la soirée promet d’être festive, énergique, endiablée et chaude.

Les Québécois sont tombés sous son charme en 2012 lors de la parution de son album DANZA (15 000 ventes), un mélange de pop et de rythmes cubains, comprenant 4 titres originaux et 6 reprises. Il y a un an, DANZA 2 arrivait sur les tablettes, encore une fois un amalgame de reprises et de compositions originales, dont « Comme avant ». Depuis, le chanteur n’a pas arrêté les spectacles. « En fait, depuis 2012, depuis la sortie du premier disque DANZA, ça ne cesse pas, et ça se déroule très bien! Nous sommes toujours en prestation. Pendant la première tournée, DANZA 2 a été lancé et nous avons intégré les chansons aux concerts tout en conservant la même énergie et le même désir de faire la fête pour le public », explique en entrevue Dominique Hudson, qui faisait partie de la programmation des 12es Dimanches sur le parvis, à Saint-Basile-le-Grand, en 2013.  

Avec DANZA, Dominique Hudson livre des pièces connues qu’il modifie afin de leur insuffler une touche de salsa, de merengue, de pop et de rythme. « DANZA, c’est un amalgame de toutes mes passions : la danse, le rythme latin, la langue française, l’animation. Lorsque les gens entendent « Pour un flirt » version salsa, la fiesta commence! Je reprends de vieilles chansons en français que je revisite à ma façon. J’amène les gens en voyage avec moi, je les fais voyager le plus près du Sud possible. DANZA, ça sent le Sud; c’est un beau succès », de poursuivre Dominique Hudson, qui accompagnait son père à bord d’une disco mobile, à l’âge de quatre ou cinq ans. « J’ai baigné dans ça. À sept ans, je mettais des disques pendant les changements de costumes de mon père. À un moment, je me suis retrouvé sur scène, c’est comme ça que tout a commencé. »  

Auteur-compositeur-interprète, Dominique Hudson écrit ses premières chansons et gratte ses premiers accords de guitare à l’âge de 15 ans. Puis il décide de faire ses classes dans les bars et les boîtes à chansons. Il troque ensuite l’atmosphère confinée contre l’immensité océanique, lorsqu’il s’embarque à bord de paquebots de croisières internationales où il chante devant un public provenant du monde entier. À son retour, en 2006, il s’essaie en solo pour un premier album autoproduit. « Je ne suis pas né au bon endroit! J’adore le Sud, la chaleur. Mon idole de jeunesse, c’était Esteban, le fils du soleil, dans Les Mystérieuses Cités d’or. Mon passage sur les croisières est un agréable moment de ma carrière », raconte l’artiste. 

Arrive ensuite le spectacle musical de Félix Gray, Shérazade, les mille et une nuits, dans lequel on lui confie le rôle d’Aladin. C’est l’occasion pour lui de travailler avec le metteur en scène Yves Desgagnés, d’enregistrer l’album réalisé par Guy St-Onge et de jouer sur les plus grandes scènes du Québec et en Europe. « Une autre belle expérience! On me demandait de retrouver mon cœur d’enfant et de jouer le rôle d’un jeune de 14 ans. À l’enregistrement du disque, Guy était de l’autre côté de la vitre avec une affiche sur laquelle il avait dessiné un gros sourire, le sourire d’Aladin. Avant, jamais je ne souriais en chantant. Aujourd’hui, je ne suis pas capable de m’empêcher de le faire. J’ai beaucoup appris de Shérazade », se souvient Dominique Hudson, qui sera tout sourire lorsqu’il se présentera devant le public montarvillois.