Jérémy Demay veut vous faire du bien
L’humoriste de la nouvelle génération montante, Jérémy Demay, présente son premier spectacle, Ça arrête pu d’bien aller!. De passage à Saint-Bruno-de-Montarville, il sera au Centre Marcel-Dulude ce samedi 8 mars pour un spectacle à son image : un être au bonheur facile, à l’énergie contagieuse et avec une volonté de communiquer à tous sa profonde joie de vivre.
Sa tournée de spectacle, débutée en septembre dernier, a déjà permis de vendre au-delà de 40 000 billets. Les critiques à son sujet sont positives et les salles, bien souvent à guichets fermés. « Je suis reconnaissant de ce qui m’arrive. Reconnaissant, mais pas surpris. J’espérais plaire aux gens, et je vois aujourd’hui que c’est bien le cas », mentionne Jérémy Demay, en entrevue avec Les Versants.
Élu Révélation de l’année 2008 du Festival Grand Rire de Québec, et gagnant de l’édition 2008 de l’émission En route vers mon premier gala, Jérémy Demay a travaillé près de huit ans sur ce premier spectacle, dont la mise en scène est assuré par Mike Ward. « Ça arrête pu d’bien aller!, c’est l’accomplissement de huit années de travail. C’est un rêve devenu réalité après des années d’insécurité et d’incertitude », explique celui qui se définit comme un humoriste humaniste. « L’humour sert à faire passer quelque chose. Yvon Deschamps passait des messages dans ses monologues; des messages sociaux. De mon côté, j’essaie de diffuser des messages humains, afin que les gens se sentent mieux dans leur vie. »
Ça arrête pu d’bien aller! déborde de positivisme, qualifié de feel-good show. Selon son auteur, il s’agit d’un moment joyeux, chaleureux et qui fera du bien à quiconque y assistera. L’humoriste révèle que son inspiration vient de la vie, tout simplement. « Le publie rit à mes gags parce qu’il se reconnaît, parce qu’il peut se permette de rire de sa propre stupidité. »
À la suite du décès de son père, alors qu’il avait huit ans, Jérémy Demay décide de transformer cette tragédie en quelque chose de plus positif. « La vie est fragile et c’est depuis la mort de mon père que j’ai ce côté hop la vie. Je ne veux pas voir le négatif, la tragédie. Depuis cette période de mon enfance, je dirais que je suis positif naturel dans la vie. D’où le titre de mon spectacle, qui m’inspire le bien-être pour les gens et moi. »
Celui qui obtiendra bientôt sa citoyenneté canadienne habite au Québec depuis maintenant huit ans. Français d’origine, il est tout tombé amoureux de la province. Sa plus grande fierté, c’est d’avoir réussi à gagner sa vie et de vivre de sa passion.
Pourquoi faut-il assister à son spectacle? « Parce que je suis un Français drôle! C’est ce que les Québécois me disent. »
